François Fouquet sieur du Faux emprunte à Jean Poulain, 1590

Le prêt direct, sans obligation et sans intérêts, m’intrigue beaucoup, et en voici encore un. Il faut en effet que les parties aient eu une grande confiance réciproque, d’abord pour accepter le prêt à taux zéro sur un an, et être certain que l’emprunteur remboursera, même à un taux aussi avantageux.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 13 décembre 1590 après midy en la court du roy notre sire à Angers par devant nous François Revers notaire d’icelle personnellement establiz honnorables hommes Me René Quentin (signe Quantin) sieur de la Vienyère demeurant à Château-Gontier recepveur de la baronnie dudit Château-Gontier estant de présent en ceste ville d’Angers et François Foucquet sieur du Faux advocat à Angers demeurant audit Angers rue St Martin soubzmettant chacun d’eux seul et pour le tout sans division etc confessent debvoir et par ces présentent promettent rendre payer et bailler dedans d’huy en ung an prochainement venant en ceste ville d’Angers à leurs despens périls et fortunes à honnorables hommes Jehan Poulain marchand demeurant audit Angers paroisse St Maurice à ce présent stipulant et acceptant la somme de 54 escuz sol et 10 solz à cause de loyal prest fait ce jourd’huy présentement par ledit Poullain auxdits establiz qui ladite somme ont prinse et receue en notre présence et veue de nous en 16 escuz d’or sol et en quarts d’escu et autre monnaie le tout au poids et prix de l’ordonnance dont ils se sont tenuz à contant au paiement de laquelle somme se sont lesdits establys obligés chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc à prendre etc est mesmes au bénéfice de division discussion d’ordre etc foy jugement condemnation etc
fait Angers maison dudit sieur du Faulx présents Me Claude Foucquet frère dudit sieur du Faulx et Gilles Gohier praticien demeurant audit Angers tesmoins

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2 réponses sur “François Fouquet sieur du Faux emprunte à Jean Poulain, 1590

  1. E.3704.(carton.)- 3 pièces,parchemin;15 pièces, papier.
    1556-1736.- Quantin et Quentin.-
    Partage de la succession de René Quentin, sieur de La Goufferie;-aveu rendu à la seigneurie de La Gourdouère par Pierre Quentin pour sa terre de La Gouffrie;- quittance par Pierre Quantin, sieur de La Trancherie, de 500 livres à lui deues par Amaury de Saint- Offange;partage de la succession de René Quantin,receveur de la baronnie de Châteaugontier,entre François Foucquet,René Quantin,sieur de La Viennière, Robert Guillotteau,sieur du Hallay, et Jeanne Quantin;- vente par Pierre de Quantin, sieur de Gaujac,de partie du pré des Corbiers,près les moulins d’ Yvré;- déclaration rendue par Jean Quantin,sieur des Allières à la seigneurie de La Coudre pour sa tenure de La Mulonnière;- constitution par Pierre Foyer,sieur de La Fleuriais, d’une rente de 30 livres au profit de Renée de Gazeau, veuve d’Anselme Quantin;- note sur l’alliance des familles Bouju et Quentin.

  2. Bonjour,

    Je m’appelle Arnaud Vigneron, petit fils de Simone cadot (née mauboucher) aujourd’hui décédée à l’âge de 98 anset ayant habitée Champteussé sur baconne une partie de son existence.
    Je cherche à retracer en images, textes et photos la vie du village de Champteussé sur baconne entre 1910 et aujourd’hui via le portrait de cette femme.
    Afin de démarrer l’écriture de ce projet, je souhaite réaliser de premières recherches historiques, archivistiques et iconographiques relatives à cette période.
    votre collaboration ou conseils me seraient forts utiles notamment en terme de méthode de recherche.

    cordialement

    Arnaud Vigneron

      Note d’Odile :
      Bonjour. Je ne fais pas de recherches sur le 20e siècle, et merci de relire le titre de ce blog.
      Les Archives Départementales pourront vous guider. Cependant, un travail de recherches tel que celui que vous semblez aborder demande plusieurs mois voire plusieurs années de recherches intensives. Bon courage…
      A mon avis, on ne dit pas qu’on se propose d’écrire, on commence d’abord par l’inverse, c’est à dire par travailler des mois aux Archives. Ils vous indiqueront ce que vous devez faire en crédits photographiques etc…
      Par ailleurs, mes propres travaux et iconographies sont une publication et relèvent des droits de propriété. Vous n’avez pas le droit de les utiliser, uniquement à des fins de non publication.
      Enfin, la famille Vigneron a déjà des chercheurs, contactez les. Ils ont exploité ma gentillesse pendant 6 mois, en me demandant chaque matin de relire plusieurs pages à retranscrire, et au final, non seulement ils ne m’ont pas citée, mais ils prétendent que ce sont eux qui m’ont donné des infos, alors que c’était en fait un broulllon à corriger qu’ils m’envoyaient avec le registre original afin que je corrige leur retranscription, qui était pleine d’erreurs, que je corrigeais.
      Vous comprendrez que j’ai assez aidé les Vigneron pour le restant de mes jours…

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