Louis Allaneau était au service du président de Marbeuf, père de 33 enfants de son premier lit avec Roberde Lefebvre de Laubrière, 1610

oui, oui, vous avez bien lu : Roberde Lefebvre lui a fait 33 enfants.
J’ai donc regardé sur Internet les records, car j’en était resté pour ma part à la connaissance de 23 enfants, et j’ai refermé très vite Internet, car il y a même 69 enfants.
Ce Louis Allaneau semble bien avoir suivi le président de Marbeuf, très connu à Rennes. Je n’ai aucune trace par ailleurs de lui, et je suis preneuse, mais on pourrait supposer qu’il fut précepteur, car il y eu tant d’enfants à élever qu’il fallait bien cela.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 19 novembre 1610 après midi, par devant nous Julien Deille notaire royal Angers fut présent Loys Allaneau le jeune lequel s’est affirmé majeur demeurant avec monsieur de la Pilletière de Marboeuf, lequel a confessé avoir nommé et constitué Me Julien Allaneau pêtre et Pierre Allaneau sergent royal ses procureurs généraux et spéciaux o pouvoir express d’accorder avecq Anthoine et René les Boujus pour raison de la restitution de la somme de 1 680 livres de principal faisant partie de plus grande somme touchée par leur deffunt père en la recepte des consignations sur les deniers dotaux de deffunte Hélye Vetault mère dudit constituant et des intérests et despens ensemble des prétentions desdits Boujus ainsi que lesdits procureurs verront bon estre et en passer tous et tels accords que bon leur semblera recevoir … et faire au surplus ce qu’il appartiendra et généralement et prometant etc, fait Angers en présence de Me Pierre Portran et Pierre Desmazières clercs tesmoins

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog

4 réponses sur “Louis Allaneau était au service du président de Marbeuf, père de 33 enfants de son premier lit avec Roberde Lefebvre de Laubrière, 1610

  1. Bonjour Madame Halbert. je n en revient pas 33 enfants? deja que je trouve chez Doisseau- Pasqueraye 19 enfants ce qui me paressait improbable est pourtant vrai .mais n y a t il pas plusieurs mariages car pour cela la dame a du se mariee au moins a 16 et faire des enfants jusque 49 ans !!!vive la pillule A bientot. Amicalement. Mme de la hardouinais….

      Note d’Odile :

    Bonjour Madame
    Selon Dubuisson-Aubenay dans « Itinéraire de Bretagne en 1636 : « une autre curiosité dans Rhènes, que le prince de Condé y trouvait, estoit la présidente de Marbeuf, du surnom de Le Febvre, qui a eu trente deux enfants, son mary fort jeune et vert, et elle se portent bien… »

    Les archives de la paroisse saint Germain de Rennes sont en ligne pour cette période :
    http://www.archives.rennes.fr/archives-et-inventaires/archives-en-ligne/registres-paroissiaux/

    Personnellement, j’ai connu après la guerre, temps où les familles nombreuses étaient à l’honneur en France, des médailles, et de mémoire pour 23 enfants.
    Je vais rechercher ces informations
    Odile

  2. Bonjour,

    Il y a peut-être eu des triplés ou plusieurs paires de jumeaux.

    Françoise

    Note d’Odile :
    Bonjour Françoise
    Je pense comme vous, car quand on regarde l’Autrichienne qui a fait 69 enfants, ce sont la plupart des naissances multiples.
    Pour le prix Cognacq Jay on comptait uniquement les enfants survivants au moment de la demande de la médaille des familles nombreuses.
    Vous avez aussi en ligne :
    Recherche sur la fécondité biologique d’un groupe de familles nombreuses – Prix Cognacq-Jay (1950) sur le site de l’INED qui est l’institut d’études démographiques.

    Pour revenir à la famille LEFEBVRE dont est issue Roberde, il y eu des familles à 17 enfants, et je me souviens que l’une d’elles a vécu si longtemps que l’on rapporte qu’elle pouvait contempler environ 115 arrière petits enfants
    Les généalogies en ligne donnent seulement 9 enfants adultes, mais ne prétendent sans doute pas à l’exhaustivité
    Odile

  3. Madame,

    je ne vous adresse pas un commentaire sur le texte supra. Mais , faute de trouver comment m’adresser à vous ailleurs sur votre blog, je vous envoie ici deux compléments de détail à vos recherches impressionnantes sur deux familles :
    1). Sur les Gault, sieurs de Beauchesne, qui fournirent des officiers seigneuriaux du Teil au XVIIe siècle. Claude Gault, dit Grandmaison, qui se maria à Stenay (dans la Meuse) en 1687, y était probablement au service (de quelle façon ?) du prince de Condé, car Stenay était le chef-lieu du comté de Clermont en Argonne, qui était entré en la possession du Grand Condé alors qu’il n’était encore que duc d’Enghien. Ce serait un des rares cas où une famille de serviteurs du prince en Bretagne (la châtellenie du Teil était un membre de la baronnie de Châteaubriant) aurait cherché à prolonger ce service ailleurs, dans un autre de ses domaines.
    2). Sur les Legoux, sieurs des Mortiers (de Pouancé). Vous les quittez à la fin du XVIIe siècle, lorsqu’ils furent contraints de vendre leur terre des mortiers. Jean Legoux, désormais simplement sieur de Beauchesne, alla s’établir en Lalleu, (diocèse de Rennes), patrie de sa femme (une demoiselle Rondel). Il y eut divers enfants, dont survécut bientôt seulement, dans la région, une fille, qui épousa un notaire de saint-Aignan sur Roë (nommé Garnier, je crois…). En 1750, de ce nom de Legoux, seule demeurait en Bretagne (à Janzé), veuve sans enfants, l’épouse du fils de ce sieur de Beauchesne de la fin du XVIIe siècle. Mais il est très possible (je le crois, et m’y suis intéressé pour des raisons familiales) qu’un autre fils de ce sieur de Beauchesne, né à Lalleu en 1702, ait quitté la région et se soit fixé et marié vingt ou vingt-cinq ans plus tard en Vivarais, où il a fait souche.
    J’espère que ces informations très menues vous intéresseront.
    Avec toutes mes félicitations pour vos énormes travaux, dont j’ai souvent pu admirer la grande rigueur et sûreté, je vous assure de toute ma sympathie.

    Antoine Pacault

  4. Note d’Odile :
  5. Bonjour monsieur
    Je vous remercie vivement pour ces précisions. J’avais bien vu que le prince de Condé possédait le Teil, mais je n’avais pas connaissance pour Stenay. Donc, pour vous, c’est un cas rare de départ d’un breton pour servir dans un autre domaine. Pour nous côté Angevin, nous sommes coutumiers des mutations car l’Anjou sentait bon la Provence etc… et beaucoup de familles ont ainsi suivi.
    Pour le cas des Gault, j’ai une suggestion, qui résulte de mon expérience des baux à ferme des terres importantes, ou d’ailleurs moins importantes, mais j’ai tellement dépouillé de baux à ferme que je peux oser dire que j’en ai un peu d’expérience.
    En fait on est fermier de père en fils, et par ailleurs quand un père a plusieurs fils, il tente de les caser dans ses relations, un peu comme il y a quelques décennies en France on pouvait trouver du travail par son carnet d’adresse dans certaines familles.
    Donc, selon moi, le père Gault a parlé de son fils au représentant en Bretagne des affaires du prince de Condé, et l’affaire fut faite, et à cette époque c’était réellement une excellente proprosition.
    De nos jours, les salariés redoutent surtout le réflex inverse, à savoir que l’employer les mute ailleurs de sa propre volonté au mépris de la leur.

    Vous m’avez remonté le moral ce jour, par la teneur de votre propos, car je traversais une période de doutes sur l’utilité de mon travail et j’avais même l’intention de fermer mon blog.
    Grâce à vous, et à quelques autres, je vais avoir le courage de poursuivre mes travaux.
    Alors encore merci
    cordialement à vous
    Odile

  6. Bonjour,
    je croise souvent votre route en faisant mes recherches comme aujourd’hui et surtout ne fermez pas votre si intéressant bolg!
    C’est un travail de fourmi mais d’une grande valeur et je vous félicite pour cette mine de renseignements à la disposition de tout un chacun.
    Bien cordialement,
    M-F Bastit-Lesourd

      Note d’Odile :

    Bonjour
    Oui, la fourmi atteindra bientôt 5 000 articles sur le blog, sans parler du site que j’avais fait avant et qui est toujours là trs riche.
    Mais vous avez raison de m’encourager, et n’hésitez surtout pas s’il vous plaît à participer aux commentaires, même pour des questions, car parfois je suis un peu lasse car mon blog n’a pas que des amis !
    Bien à vous
    Odile

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