Antoine Fauchon était apothicaire de monsieur le prince de Condé, Provins 1622

Introduction 

Ces dernières semaines, j’ai entrepris le dépouillement exhaustif du registre de Provins Saint Ayoul 1607-1625 car il contient un nombre très élevé de signatures de femmes, alors je souhaite rendre hommage à ma manière à la mémoire de ces innombrables signatures de femmes. Mon relevé exhaustif vous donne ces innombrables signatures de ces femmes, manifestement éduquées dans une pension religieuse.  Je descends des familles FAUCHON, LECOURT,  CHARPENTIER, LANGLOIS 1540-1668, puis plus rien en Seine-et-Marne.

Antoine Fauchon apothicaire de Mr le Prince de Condé

J’avais bien identifié toutes mes générations de FAUCHON apothicaires de père en fils de 1542 à 1729, et j’avais trouvé que leur maison touchait l’Hôtel Dieu de Provins. Je les croyais apothicaires de l’Hôtel Dieu. Or, ce matin je trouve une précision importante sur l’acte ci-dessus :  « apothicaire de Mr le Prince de Condé »  alors je viens demander à tous ceux qui connaissent Provins et la province de la Brie, de bien vouloir me dire si le prince de Condé a vécu en Brie.

1622 08 18 PRESLE Marie « fille de Nicolas Presle et Nicole Lebeuf parrain honorable homme Me Anthoine Faulchon (s) apothicaire de Mr le Prince de Condé et de Provins, marraines dame Marie Vernet veufve de feu honorable homme Me Denis Flechet lieutenant de courte robe et Marie Brustel -p218 »

1623 12 05 JOUBELIN Ayouline « fille de Claude Joubelin et Marguerite Bouyer parrain Me Anthoine Faulchon (s) apothicaire ordinaire de monseigneur le prince marraine Ayouline Champy (s) et Marie Choisy (s) -p238 »

3 réponses sur “Antoine Fauchon était apothicaire de monsieur le prince de Condé, Provins 1622”

    1. C’est moi qui vous remercie, car je trouve ce titre assez rare chez un apothicaire. On voit certes des médecins du roi ou des princes, mais je n’avais jamais vu d’apothicaire.
      Odile

      1. Il s’agit d’Henri II de Bourbon, prince de Condé, né le 1er septembre 1588, en prison car sa mère était soupçonnée d’avoir empoisonné son mari. Dans les années 1615-1616 il a attrapé la syphilis, et c’est sans doute à ce titre qu’il a recherché des apothicaires ayant une expérience dans ce domaine, et avec son grand Hôtel-Dieu et la maladrerie à Sainte-Colombe près de Provins, il y avait sans doute des cas et des essais de traitement de cette maladie…
        Odile

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