Le Grand dictionnaire de cuisine, d’Alexandre Dumas est réédité aux Editions Phébus.
A cette occasion, je vous invite à travers quelques menus d’antan. Ils n’atteignent certes pas les 23 plats, que l’on dit avoir été servis au duc de Richelieu, mais tout de même !
Courage, allons-y ! (Attention, c’est assez hallucinant !)
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Nous sommes à Nantes en 1894 : le rendez-vous était au café d’Orléans, puis à la maison Turcaud, alors rue de l’Arche Sèche, et les fiacres de la maison Grandjouan étaient indispensables pour le retour. En effet voici le dos du faire-part.
Une vie de garçon enterrée, passons au mariage.
Voici celui des mes grands parents maternels Guillouard Audineau, toujours chez Turcaud, et le menu est imprimé sur soie. Mes grands parents paternels (mes parents n’ont pas été loin pour faire connaissance puisque leurs parents étaient amis) sont assis à gauche de la table perpendiculaire : mon grand père, Edouard Halbert, accompagné de sa jeune épouse, lève la tête vers le photographe ; coiffure carrée, dite « en brosse », et moustaches.
Le menu, imprimé sur soie, est à peine plus léger que le précédent.
Avançons un peu dans le temps :
Après le menu sur soie, voici celui sur porcelaine, réinscriptible, et fleuri (photographié sans les fleurs)
Nous voici en 2008, sur Internet :
Grand dictionnaire de cuisine, d’Alexandre Dumas
Bon dimanche, et bon appétit !
Et voici les grands-parents de Josette, venus de leur lointaine Toscane, qui marient leur fille
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Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog et non aller en discuter dans mon dos sur un forum ou autre blog.
Menu de repas de noçes, milieu de fermiers aisés,28 Février 1905.
Potage gras au pain
Madère
Poule sauce Mayonnaise
Matelotte d’Anguille
Anjou 1900
Noix de Veau aux Champignons
Poulet sauté
Petits Pois Fermière
Dindes rôties
Salade de saison
Briollay 1893
Dessert
Crème à la Vanille
Gâteau de Savoie
Fruits
Café,Cognac
(« Rigodon », indispensable pour clore la fête ! )
En 1599 à St Pierre Montlimart, à l’hostellerie tenue par Jehan Lavaille sergent royal, on avait déjà une très bonne table au diner et au souper.
« Le 2ème jour de février an susdit (1599) Mr René Arondeau prêtre a dit et célébré sa première messe dans l’église de St Pierre Maulimard et son disner et souper qui était en la maison de Mr Jehan Lavaille sergent royal et hostelier nous avions pour le diner du boeuf bougli et routy paté de veau, du veau rousti et aussy des chappons, du pain et vin et chascun treize soulz et pour le soupper du boeuf du veau, des chappons, le tout rousti, du pain et vin et à chascun neuf soulz par personne qui est à chascun pour tout le tout vingt et deux soulz
extrait des RP de St Pierre Montlimart
Note d’Odile : au passage, c’est encore un hôtelier sergent royal, il faudra un jour que j’ouvre une page pour ces doubles emplois curieux
Référence passionnante à Dumas …
« Les carrosses de Mr Grandjouan » : je pense qu’il s’agit de la société Grandjouan (-Onyx) qui s’occupe toujours de la répurgation, en particulier dans l’ouest. Le marché aurait été signé en 1867 avec la ville de Nantes. On est bien dans le style de l’invitation…
Un Jean Allain, « marchand poulailler » (si je lis bien ) en 1647.-AM Corné ( vue 89 )
Henri IV,n’institua pas la poule au pot,comme le plat national français,comme on l’a dit,mais dans une querelle avec le duc de Savoie,il aurait prononcé son désir que chaque laboureur ait les moyens d’avoir une poule au pot.
je cherche des menus ou des références sur des repas d’enterrements au début du 20° siècle
est ce que cela vous parle?
merci!
Réponse d’Odile :
Jamais entendu parler d’une chose pareille !
-Il était habituel autrefois de prévoir un réconfortant ,un en-cas ou un repas pour que « la parentée »,qui s’était déplacée parfois de loin,en carriole,(avant l’ère des voitures automobiles) ou à bicyclette,pour assister un parent,puisse se restaurer !