Accord de partage des meubles entre les enfants des 2 lits de René Joubert : 1627

Sa veuve, épousée en secondes noces, est encore vivante. Mais dans les meubles inventoriés, il y en avait encore qui étaient de la première communauté. Je suis toujours admirative de la précision et rigueur dans ces partages, car ils sont bien pris en compte pour les enfants du premier lit.
Voir mes JOUBERT
Voir mes MAUGARS

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 7 juin 1627 après midy par devant nous Guillaume Guillot notaire royal à Angers furent présents en personne soubzmis et obligés honnorables personnes Me René Joubert docteur en droitz, Mnicolas Joubert advocat au siège présidial d’Angers, René Maugars sieur de la Grandinière, mary de Loyse Joubert, Ysabeau et Janne Joubert, lesdits Joubert enfants de deffunts honnestes personnes Me René Joubert sieur de la Vacherie advocat audit Angers et de Loyse Davy sa première femme d’une part, et honneste femme Marguerite Avril veuve en dernières nopces dudit deffunt sieur de la Vacherie, tant en son nom privé que comme mère et tutrice naturelle de Marguerite et Marie Joubert filles d’iceluy deffunt et d’elle d’aultre part, tous demeurant en cette ville paroisse st Michel du Tertre, fors ledit Maugars qui demeure en la paroisse de Cuillé près Craon, lesquels ont esté d’accord de ce que s’ensuit sur et touchan les partaiges et divisions des meubles et ustenciles de mesnage dans la maison où décéda ledit défunt sieur de la Vacherie en ceste ville, c’est à savoir que pour ce que dans l’inventaire des meubles demeurés de la communaulté dudit deffunt Joubert et de ladite Avril fait après le décès d’iceluy Joubert par Thoysonnier huissier le 22 décembre 1623 et jours suivants, on auroit compris et employé quelques meubles du premier inventaire de la communauté dudit Joubert de ladite Davy fait le 5 avril 1600 et que lesdits meubles du premier inventaire sont encores en essance et ont esté recogneuz et justifiés sur iceluy (f°2) il en a esté deslivré auxdits Me René et Nicolas, Isabeau et Janne Joubert, et Maugars jusques à concurrence et valleur de la somme de 498 livres 16 sols au prix qu’ils sont appréciés et estimés par ledit inventaire du premier mariage, en desduction sur ce qui leur en appartenoit des meubles du premier inventaire, et que le reste desdits meubles du dernier inventaire a esté divisé et partagé entre lesparties qui en ont touché et receu, scavoir ladite Avril de son chef une moitié du total et pour lesdites Marguerite et Marie Joubert ses filles les 2/7èmes parties en l’autre moitié, et lesdits Me René, Nicolas, Isabeau et Jeanne Jouberts, et Maugars, les 5/7ème parties de ladite autre moitié, sans préjudice des autres droits actions et prétentions des parties respectivement, mesmes en ce que ledit Maugars proteste de ne rapporter en espèce à ses frères et soeurs ses propres que luy et sa femme ont touché en advancement de droit successif subjects à rapport ains de moings prendre sur les biens de leurs successions en ce qu’ils pourront suffir, et qu’il en conviendra pour égaler sesdits frères et soeurs à sondit advancement, et pour ledit Me René Joubert de ne déroger ne préjudicier aux droits qu’il prétend desdits meubles comme légataire de defunt Me Pierre Joubert son frère ; deffence s’ensuit de part et d’autre …

Transaction entre les enfants des 2 lits de René Joubert : 1631

Hier, je vous mettais l’assassinat de Pierre Joubert à Toulouse, et voici quelques années plus tard sa succession, mêlée à celle d’autres Joubert ses frère et soeurs, aussi décédés. Mais aucune mention d’assassinat. En tous cas, je suis ainsi sure que ce Pierre Joubert n’a eu que des héritiers collatéraux et aucune postérité, puisque ce sont ses frères et soeurs et/ou neveux qui en héritent.
Les successions étaient toujours plus difficiles lorsqu’il y avait plusieurs lits, et de nos jours il en est aussi de même.
Mais c’était toujours fait de façon très méthodique et détaillée par les notaires, et ici, vous avez toutes les filiations, que j’ai déjà sur beaucoup d’autres actes, donc cette famille est hyper-documentée en liens.

Voir mes JOUBERT
Voir mes MAUGARS

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 24 juin 1631 devant nous Guillaume Guillot notaire du roy à Angers furent présents en personne soubzmis et obligez noble homme Me Nicolas Joubert sieur de la Bodière conseiller, assesseur du roi en la maréchaussée de Châteaugontier y demeurant, Ysabel et Janne les Jouberts, et Me René Maugars sieur de la Grandinière, mari et au nom et comme procureur et se faisant fort de Loyse Joubert sa femme, à laquelle il promet et s’oblige faire ratiffier ces présentes et en fournis ratiffication valable toutefois et quantes, à peine …, lesdits les Jouberts enfants de defunts Me René Joubert vivant sieur de la Vacherie advocat au siège présidial de cette ville de honneste femme Loyse Davy sa première femme, héritiers en partie dudit defunt Joubert et pour le tout de ladite Davy, et par sa représentation de dom René Davy religieux de l’ordre des Chartreux leur oncle et encores héritiers immobiliers de defunts Pierre et Renée les Jouberts, leurs frère et soeur, et héritiers en partie par bénéfice d’inventaire de defunt Me René Joubert le jeune leur frère germain, et héritier en ligne paternelle soubz bénéfice d’inventaire de soeur Marie Joubert leur soeur, religieuse confesse au monastère de (f°2) Carmelites de cette ville, demeurant scavoir ledit Joubert audit Château-Gontier, ledit Maugars au bourg de Cuillé en Craonnois, et lesdites Ysabel et Janne les Jouberts en cette ville paroisse st Michel du Tertre, demandeurs et défendeurs d’une part, et Me Estienne Romain aussi advocat audit siège et Marguerite Joubert sa femme de luy bien et deuement authorisée pour l’effet cy après, ladite Joubert fille dudit defunt Me René Joubert lesné et de defunte Marguerite Avril sa seconde femme, auparavant veuve de defunt Gabriel Richard vivant advocat audit siège, ladite Marguerite Joubert héritière en partie dudit Joubert et de ladite Avril pour le tout, et encores en partie par bénéfice d’inventaire dudit defunt Me René Joubert le jeune son frère paternel, et créancière et ayant répudié la succession de ladite Marie Joubert religieuse et sa créancière, en galité d’héritière de ladite Avril, ayant les droits dudit Monastère par actes receus par nous les 6 août 1629 et 8 août 1630, demeurant audit Angers paroisse de st Michel du Tertre aussi demandeur et defendeur d’autre part – Lesquels, des différends pendant entre eulx au siège de la prévosté de cette ville, sur et touchant les demandes que faisoient lesdits les Jouberts et Maugars et sa femme, enfants du 1er lit desdits defunts Joubert et Louise Davy des sommes deniers à eulx deues et à prendre tant sur les biens de la première communauté desdits Joubert et Davy, et sur les biens dudit Joubert et sur ceux de la seconde communauté desdits Joubert et Avril, (f°3) ensemble sur et touchant les demandes que faisoient lesdits Romain et Marguerite Joubert sa femme fille unicque du second lit desdits defunt Joubert et Avril de la somme de deniers à eux deue et à prendre sur ladite seconde communauté, ont par l’advis de leurs conseils et amis transigé pacifié et accordé, transigent pacifient et accordent par transaction irrévocable qui s’ensuit, c’est à savoir quant aux demandes desdits les Joubert, Maugars, enfants du 1er lit desdits Joubert et Davy, que pour les rapplacer des sommes de 3 000 livres tz de propre immeuble de ladite defunte Davy par leur contrat de mariage receu par Me Moloré notaire royal en cette ville de 24 mars 1587, ils auront et prendront et retiendront tous les contrats de constitution, obligations et autres debtes actives encore en essance qui appartenaient à ladite défunte Davy et luy estoient escheuz par les partages des debtes actives de defunts Me Pierre Davy et Marie Poisson ses père et mère, expédiés au siège de la prévosté de cette ville de 16 juillet 1572, avec le reliqua du compte de defunt Me Symon Poisson vivant curateur de ladite Louise Davy et ses cohéritiers, clos audit siège le 16 juillet 1572, et des acquests de ladite 1ère communauté à leur choix au prix et valeur jusques à concurrence (f°4) de 2 846 livres un sol sauf à compter entre eulx desdites debtes et reliqua de compte a esté cédé ou donné par ledit defunt Joubert père auxdits Maugars et sa femme et des acquests de la communauté aussi à leur choix, et au prix qu’ils valent à présent pour la somme de 153 livres 15 sols pour le sort principal de rente que debvoit Barbe Chevalier par contrat du 26 mai 1579 et 11 juin 1582

Assassinat de Pierre Joubert à Toulouse : sa famille tente des poursuites depuis Angers, 1625

L’acte que je vous mets ce jour est d’une banalité incroyable, tellement incroyable que la plupart des chercheurs les laissent tomber.
Il s’agit d’une banale obligation, et il est plus que rare qu’on ait dans un acte les raisons de cette forme de prêt.
Or, ici, les raisons sont données et ce, très explicitement, dans un second acte au pied du premier.
Comme quoi, même les actes les plus bénins peuvent en apprendre beaucoup.

C’est incroyable, j’ai encore rencontré Toulouse dans un acte notarié à Angers, et c’est donc le 4ème acte. Vous avez les autres en cliquant sous ce billet sur TOULOUSE qui est en mot-clef.
Qu’est-ce qui menait les Angevins à Toulouse, je l’ignore.
Pierre Joubert, la victime, est né en 1589 à Angers, dont il a 35 ans, ce qui ne fait pas de lui un étudiant. Il est d’une famille d’avocats et même de docteurs en droit. Certes, il y a également des prêtres. J’ignore pour le moment tout de ce collatéral, car il est frère d’une de mes ascendantes;

Voir mes JOUBERT
Voir mes MAUGARS

Maintenant, en ce qui concerne la violence, j’ai déjà plusieurs homicides trouvés uniquement dans les actes notariés, et j’ai parfois le sentiment que toutes les familles ne parvenaient pas, ou ne souhaitaient pas, en venir devant la justice, mais prenaient des voies de transaction ou même abandonnaient les poursuites. En effet, autrefois, un homicide ne donnait pas lieu à des dommages et intérêts dignes de ce nom. Si on a tant de poursuites de nos jours, ne serait-ce pas parce que ces dommages et intétêts sont désormais élevés.

Et puis, au temps ou même le duel était toléré dans certains milieux aisés, l’homicide était parfois relatif.

Ici, un frère, docteur en droit à Angers, et un beau-frère (mon ascendant Maugars) vont tenter les poursuites, mais vous allez découvrir que cela coût beaucoup d’argent, et si vous rapportez ceci au faible montant d’éentuels dommages et intérêts, vous en concluez que peu de familles pouvaient poursuivre. C’et ma constatation à la lecture de tous ces actes que j’ai dépouillés.
Songez que le montant engagé avant les frais des poursuites est de 1 200 euros, soit la valeur d’une closerie !!!

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 11 mars 1625 avant midi par devant nous Guillaume Guillot notaire du roy à Angers fut présent en personne soubmis et obligé Me René Joubert docteur en droits, demeurant en cette ville paroisse st Michel du Tertre lequel a recogneu et confessé avoir ce jourd’hui créé et constitué et promis servir payer fournir faire valoir par hypothèque général et universel sur tous et chacuns ses biens rentes et revenus présents et futurs de proche en proche à Me René Maugars sieur de la Grandinière son beau frère, demeurant en la paroisse de Cuillé pays de Craonnoys, à ce présent et acceptant pour luy ses hoirs la somme de 75 livres tz de rente hypothécaire annuelle et perpétuelle paiable et rendable franchement et quittement par ledit vendeur audit acquéreur ses hoirs en sa maison chacun an à pareil jour et date que ces présentes, premier payement d’huy en ung an, et à continuer, à laquelle rente hypothécaire a assise et assigné assiet et assigne sur les biens de la succession de deffunt Me René Joubert vivant sieur de la Vacherie son père en ce qui luy en appartient qu’il a assuré et promis faire valoir toutes charges desduites sinon que les droits successifs paternels suffisants et solvables … ; et est faite la présente vendition pour le prix et somme de 1 200 livres tz … » – P.J. « Le 23 mars 1625 Le René Joubert sieur de la Vacherie vendeur nommé dans l’acte de l’autre côté a déclaré que les deniers par luy receuz du prix dudit contrat sont pour employer aux frais des procès et affaires qu’il a tant en cours que ce dont il est menacé à raison de l’accusation par luy intentée pour l’homicide commis en la personne de defunt Me Pierre Joubert son frère en la ville de Tholoze, mesmes au voyage qu’il est en volonté de faire ou faire faire exprès audit Tholoze pour cet effet, et avoir obtenu de ses cohéritiers leur consentement en ce qu’ils sont fondés aux esmoluements de ladite accusation sans approuver par ledit Me René Joubert sesdits cohéritiers dudit homicide… »

Isabelle et Jeanne Joubert, mes « très grand-tantes » célibataires préférées : Angers 1644

Célibataires comme moi, donc j’ai déjà beaucoup d’affinités.
Mais surtout célibataires par choix de leurs parents, qui ont préféré mieux dotée Louise, leur soeur, pour épouser Maugars.
Puis, elles ont manifestement refusé la voie alors tracée dans ce cas : le couvent.
Alors, même si je suis catholique, j’ai une profonde tendresse pour elles.
Vous allez voir qu’elles signent fort bien, elles ont reçu la même éducation que leur soeur Louise, mon ancêtre par les Maugars.
Mais, regardez bien les signatures, car on peut remarquer qu’elles avaient toutes deux leur caractère : les lettres ne sont pas formées de la même manière, et surtout le J de JOUBERT, ce qui atteste tout de même que quand on avait appris ensemble, on pouvait manifester quelques différences !!!

Ensuite, je souhaite revenir sur une de mes ritournelles préférées, à savoir, il faut toujours retranscrire intégralement un acte et ne jamais utiliser la diagonale pour faire un résume.
Et ici, c’est flagrant.
Si on lit en diagonale, on note qu’elles ont abandonné la succession de leur frère au profit des autres.
Mais si on retranscrit entièrement, on constate qu’il n’en est rien.
Elles ont tout simplement considéré, probablement conseillées par leur frère et leur beau-frère, qu’il serait plus simple pour elles de les laisser gérer les biens, et de toucher le revenu en viager. Elles ont en effet en échange de leur part une rente viagère importante de 300 livres par an, jusqu’à la dernière mourante. C’est une somme considérable, qui permet de vivre bourgeoisement, surtout quand on sait qu’il s’agit d’une succession collatérale, et qu’elles ont déjà de quoi vivre largement par ailleurs.
Bref, le viager « en famille » pour des célibataires, est certainement une forme tranquille de revenus fixes.

L’acte qui suit montre, et je le souligne amusée, que même le notaire SEREZIN, pour lequel j’ai par ailleurs beaucoup d’admiration, pouvait avoir eu une « distraction » dans un acte, et doit revenir ensuite sur cet acte. Il avait écrit « rente perpétuelle » au lieu de « rente viagère » !!!! Ouille, ouille, ouille !!!!
Donc ici, son confrère Guillaume GUILLOT revient sur l’acte fautif, pour préciser que la rente est bien « viagère », et non perpétuelle.

Voir mes JOUBERT
Voir mes MAUGARS

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Le 9 août 1644 devant Guillaume Guillot notaire royal à Angers, furent présentes demoielles Isabelle et Jeanne Joubert soeurs germaines demeurantes en cette ville paroisse St Michel-du-Tertre, lesquelles de leur propre mouvent, sans aulcune contrainte ni persuasion, par acte entre vifs pur et irrévocable ont déclaré recognu et confessé qu’encore que par l’accord et convention entre elles et Nicollas Joubert sieur de la Bodyère conseiller du Roy au siège présidial de Chasteaugontier et René Maugars sieur de la Grandinyère mari de Louise Joubert leur frère & soeur par acte passé devant Sérézin notaire de cette cour le 22 mars 1628 par lequel lesdites Isabelle et Janne Joubert se seroient desmises entre les mains et au profit desdits Me Nicolas Joubert, Maugars et femme, du fond propriété seigneurie et jouissance des parts et portions en quoy elles estoient fondées des choses à elles et leudits frère et soeur escheus et demeurés en commun de la succession de défunt noble et discret Pierre Davy sieur de Boutigné leur oncle maternel et des debtes actives mentionnées audit acte, à la réserve seulement de 300 livres tz (f°2) en argent de rente viagère pour leur estre paiée chacun an leur vie durant et jusqu’au décès de la plus vivante d’elles, et aux charges clauses et conditions rapportées audit acte, néanmoins elles ont depuis reconnu et appris par la lecture desdits actes que, contre leur intention, l’on auroit employé que ladite rente seroit de qualité perpétuelle, occasion que réformant icelui accord, elle veulent entendent et ordonnent qu’icelle rente ne soit que pour rente viagère leur vie durant et à la plus vivante d’elles deux sans que icelle rente puisse être diminuée ne amoindrie par le décès de la premiere mourante soubz quelque prétexte que ce soit …, ce qui a esté stipulé et accepté par lesdits sieur de la Bodière et Maugars à ce présents et leur en avons décerné acte pour servir ce que de raison, fait audit Angers en présence de Me Pierre Louis et Jehan Toysonniers clerc audit lieu tesmoins »

L’incroyable succession de Louise et Michel Maugars : Angers 1712 (7ème partie et fin)

En terminant cette incroyable succession, par la précision des données qu’elle contient, et la forme du partage en tierce foi, j’ai une grosse déception, car la copie de l’acte, qui est en fait classée dans le fonds de famille, ne donne pas la choisie des lots, donc je ne peux pas savoir ce que ma branche a eu, car je descends de Perrine Maugars et Pierre Hunault.
Voir mes HUNAULT
Voir mes MAUGARS
Voir mes JOUBERT
Voir ma page sur Cuillé

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 2E1966 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) : ng>6ème lot : Le lieu et closerie de la Cheminée située dite paroisse de Cuillé composée de maisons granges, cours, jardins, rues et issues chataignerais prés pastures, terres labourables et non labourables, ainsi qu’il est spécifié par le susdit PV d’appréciation desdits sieurs Henryet et Fagottin. (f°17) – Item la somme de 118 livres de bestiaux qui sont sur ledit lieu par l’appréciation dudit Besnard, rapporté en sondit PV et le bail passé par ledit sieur Meaulin le 2 mai 1702 – Item 17 boisseaux de seigle et un boisseau d’avoine mesure de La Guerche de sepmances qui sont sur ledit lieu à raison de 40 sols le boisseau de seigle et de 20 sols le boisseau d’avoine suivant ledit PV dudit sieur Besnard – Item la somme de 45 livres de rente foncière deue chacun an au terme de Noël à la succession de ladite defunte damoiselle Maugars par Me René Sévigné prêtre curé de saint Poids (sic) sur à cause et pour raison des héritages qu’il possède au bourg et aux environs dudit st Poids au désir de l’acte passé devant Paillard notaire royal le 26 septembre 1686 – Item la somme de 154 livres 10 sols pour les arrérages escheus de ladite rente cy dessus jusqu’au 20 juin de la présente année que doit ledit sieur de Sévigné – A la charge par ceux auquel eschera ledit présent lot de faire raison et desduire sur lesdits intérests la somme de 60 sols à quoy ledit defunt sieur de la Bellangerie a esté imposé sur les rôles de ladite paroisse de Saint Poids pour la subsistance des pauvres de ladite paroisse en l’année dernière 1710 comme jouissant de ladite rente – Item la rente foncière de 9 livres deues par chacun an audit jour et feste de Toussaint à la succession dudit defunt sieur de la Bellangerie sur des maisons situées proche le hault des Halles de la ville de Craon possédée par Renée (blanc) veufve maistre Claude Chasseboeuf au désor de l’acte passé devant ledit sieur Meaulin le 12 juillet 1687 et suivant un autre acte en forme de titre nouveau de ladite rente passé devant ledit Meaulin le 22 mai 1690 – Item la somme de 14 livres 5 sols pour les arrérages de ladite rente jusqu’au 9 juin dernier – Item la somme de 27 livres veues à la succession dudit deffunt sieur de la Bellangerie par le sieur du Buat suivant son billet du 31 mai 1690 – Item la somme de 300 livres de principal pour laquelle est créée 16 livres 13 sols 4 deniers suivant le contrat de constitution passé devant Michel Boys notaire de Craon le 30 septembre 1657 et autres actes et sentences (f°18) – A la charge par ceux auxquels eschera le présent lot de payer au notaire passeur le coust des présents partages non exédent la somme de 300 livres … (en marge « monte à la somme de 3 308 livres 15 sols à la charge de reporter 300 livres »)
7ème et dernier lot : Le lieu et closerie des Prez situé dite paroisse de Cuillé composé de maisons, estables, cours, rue et issues, jardins prés pastures, terres labourables et non labourables appartenances et dépendances d’iceluy ainsi qu’il est spécifié par ledit PV d’apréciation desdits sieurs Henryet et Fagotin. – Item pour la somme de 70 livres de bestiaux qui sont sur ledit lieu, suivant le PV d’appréciation dudit sieur Besnard et le bail passé devant ledit sieur Meaulin le 11 avril 1708 – Item 8 boisseaux de seigle dite mesure de La Guerche de sepmances qui sont sur ledit lieu à raison de 40 sols le boisseau suivant ledit PV … – Item la somme de 86 livres 2 sols de rente foncière faisant la plus grande part de celle de 100 livres deue sur le lieu et métairie de Vilcourtoise par chacun an au jour et feste de Toussaint suivant le bail à rente passé devant Guillaume Cointet le 28 février 1625 suivant un tiltre nouvel de ladite rente passé devant Armand Remond notaire de Craon le 19 septembre 1678 et autres titres …, ladite rente due pa rle sieur de Lantivy comme propriétaire de ladite métairie de Vilcourtoise et admortissable à sa volonté à raison du denier vingt qui est pour ladite rente de 26 livres 2 sols 1 722 livres de principal pour l’admortissement et le surplus de ladite rente de 100 livres montant à 13 livres 18 sols est dans le partage des biens nobles cy devant rapportés attendu que ladite portion de rente est tombée en tierce foi pour les raisons expliquées (f°19) – Et à la charge par ceux auxquels eschoira le présent lot de raporter et faire de retour au 1er, 2ème et 3ème desdits lots les sommes cy après scavoir au 1er lot 20 livres, au 2ème lot 30 livres et au 3ème lot 92 livres payable audit 1er et 2ème lot dans un an, et audit 3ème lot dans 2 ans après l’option desdits partages et cependant l’intérest desdites sommes jusqu’à l’admortissement du sort principal d’icelles, sans que la stipulation d’intérest puisse empescher ni retarder le payement desdites sommes principales, et outre à la charge par ceux auxquels eschoira ledit présent lot de payer le jour de l’option d’iceluy audit sieur Meaulin 20 livres à valoir sur les frias déboursés et vacations qui lui seront deubs à raison des présentes. – Et ne pourra estre procédé à la choisie des présents partages par aucuns desdits copartageants qu’ils n’ayent estés auparavant acceptés et agréés par tous lesdits copartageants ou par le nombre plus considérable en chacune testées, se faisant fort de leurs autres cohéritiers en leurs testées, promettant qu’ils ne contreviendront à cesdites présentes, et les ratifieront toutesfois et quantes si besoin est, et pour faciliter ladite acceptation sera délibré copie des présentes avec copie desdits PV d’appréciation et sentence au soutien et autres pièces,

L’incroyable succession de Louise et Michel Maugars : Angers 1712 (6ème partie)

Dans le 5ème lot, vous avez une ancêtre de Volney, Renée Chaupitre. Les ancêtres de Volney ont été étudiés par Pierre Grelier et sont sur mon site.

Item la rente foncière de 9 livres deues par chacun an audit jour et feste de Toussaint à la succession dudit defunt sieur de la Bellangerie sur des maisons situées proche le hault des Halles de la ville de Craon possédée par Renée (blanc) veufve maistre Claude Chasseboeuf au désor de l’acte passé devant ledit sieur Meaulin le 12 juillet 1687 et suivant un autre acte en forme de titre nouveau de ladite rente passé devant ledit Meaulin le 22 mai 1690 –

et vous avez une chose rare, car décidément, cette succession donne beaucoup d’informations rares : vous avez le prix à verser au notaire pour avoir confectionner ces lots, et la somme est élevée : 300 livres. Ce montant sera payé par le 6ème lot, et cela est clairement indiqué, je vous l’ai surgraissé.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 2E1966 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

5ème lot : Le lieu et closerie de la Gelinière situé en ladite paroisse de Cuillé composée de maisons, estables, toits, jardins, cours, rues issues, prés, pastures, terres labourables et non labourables tout ainsi qu’il se poursuit et comporte avec les appartenances et dépendances d’iceluy et qu’il est plus au long spécifié par le susdit PV desdits sieurs Henryet et Fagotin – Item pour la somme de 152 livres 10 sols de bestiaux qui sont sur ledit lieu suivant l’appréciation faite par ledit sieur Besnard et le bail à moitié dudit lieu passé devant ledit sieur Meaulin le 14 juin 1711 – Item 8 boisseaux de bled seigle et 3 d’avoine dite mesure de la Guerche de sepmances qui sont sur ledit lieu à raison de 40 sols le boisseau de seigle et 20 sols le boisseau d’avoine suivant le PV dudit sieur Besnard et ledit bail cy dessus daté – Item la somme de 83 livres de rente foncière deue à la succession par chacun an au jour et feste de Toussaint par le sieur des Clotaux Boucault sur le lieu de la Réauté amortissable à la somme de 1 660 livres à divers paiements suivant l’acte de baillée à rente passée devant Pierre Hunault et Antoine Guerif notaires de Pouancé le 29 juillet 1639 et autres pièces … – Item la somme de 107 livres 13 sols 4 deniers faisant partie de celle de 214 livres 3 sols 4 deniers à prendre et recevoir dudit sieur Boucault pour arrérages de ladite rente foncière escheue le 1er juin dernier le surplus desdits arrérages est et demeure au 1er desdits lors montant à 106 livres 10 sols – Item la somme de 13 livres 14 sols 2 deniers faisant partie de celle de 26 livres 14 sols 2 deniers pour les arrérages escheus jusqu’au 25 juin dernier de la rente de 13 livres un sol 8 deniers et le surplus desdits arrérages est et demeure audit 1er lot (en marge « monte à la somme de 3 027 livres 17 sols 6 deniers »)
6ème lot : Le lieu et closerie de la Cheminée située dite paroisse de Cuillé composée de maisons granges, cours, jardins, rues et issues chataignerais prés pastures, terres labourables et non labourables, ainsi qu’il est spécifié par le susdit PV d’appréciation desdits sieurs Henryet et Fagottin. (f°17) – Item la somme de 118 livres de bestiaux qui sont sur ledit lieu par l’appréciation dudit Besnard, rapporté en sondit PV et le bail passé par ledit sieur Meaulin le 2 mai 1702 – Item 17 boisseaux de seigle et un boisseau d’avoine mesure de La Guerche de sepmances qui sont sur ledit lieu à raison de 40 sols le boisseau de seigle et de 20 sols le boisseau d’avoine suivant ledit PV dudit sieur Besnard – Item la somme de 45 livres de rente foncière deue chacun an au terme de Noël à la succession de ladite defunte damoiselle Maugars par Me René Sévigné prêtre curé de saint Poids (sic) sur à cause et pour raison des héritages qu’il possède au bourg et aux environs dudit st Poids au désir de l’acte passé devant Paillard notaire royal le 26 septembre 1686 – Item la somme de 154 livres 10 sols pour les arrérages escheus de ladite rente cy dessus jusqu’au 20 juin de la présente année que doit ledit sieur de Sévigné – A la charge par ceux auquel eschera ledit présent lot de faire raison et desduire sur lesdits intérests la somme de 60 sols à quoy ledit defunt sieur de la Bellangerie a esté imposé sur les rôles de ladite paroisse de Saint Poids pour la subsistance des pauvres de ladite paroisse en l’année dernière 1710 comme jouissant de ladite rente – Item la rente foncière de 9 livres deues par chacun an audit jour et feste de Toussaint à la succession dudit defunt sieur de la Bellangerie sur des maisons situées proche le hault des Halles de la ville de Craon possédée par Renée (blanc) veufve maistre Claude Chasseboeuf au désor de l’acte passé devant ledit sieur Meaulin le 12 juillet 1687 et suivant un autre acte en forme de titre nouveau de ladite rente passé devant ledit Meaulin le 22 mai 1690 – Item la somme de 14 livres 5 sols pour les arrérages de ladite rente jusqu’au 9 juin dernier – Item la somme de 27 livres veues à la succession dudit deffunt sieur de la Bellangerie par le sieur du Buat suivant son billet du 31 mai 1690 – Item la somme de 300 livres de principal pour laquelle est créée 16 livres 13 sols 4 deniers suivant le contrat de constitution passé devant Michel Boys notaire de Craon le 30 septembre 1657 et autres actes et sentences (f°18) – A la charge par ceux auxquels eschera le présent lot de payer au notaire passeur le coust des présents partages non exédent la somme de 300 livres … (en marge « monte à la somme de 3 308 livres 15 sols à la charge de reporter 300 livres »)

à suivre pour les derniers lots (il y en a 7)