O.
Halbert, tous droits réservés arquebusiers
d'Anjou | assassinats |
armes dans les inventaires - Contrat de mariage de
Pierre Bleiberg, arquebusier Allemand de Zülich, à Angers, 1643
L'arquebuse, la plus ancienne arme à feu, apparaît au début
du 16e siècle. Le plus souvent appellée FUSIL en Anjou et dans le Maine et sans
doute ailleurs au 17ème et et début 18ème siècle, dans les inventaires après
décès.
L'arquebusier,
soldat armé d'une arquebuse, ou bourgeois de la compagnie formée pour
l'exercice du tir de l'arquebuse, est
aussi celui qui fabrique l'arquebuse. Ce dernier, au fil des nouveautés,
devient fabriquant d'armes à feu, encore appellé "armurier". Puis la
fabrication des armes est regroupée dans des manufactures royales, et il
devient alors simple marchand d'armes.
Je recherche l'origine des arquebusiers Audineau de Chemillé et Poyet de Segré.
ARQUEBUSIERS
(ARMURIERS) EN ANJOU
« Le 14 avril 1628 Pierre
Morice natif d’Alençon étant harquebusier de profession, demeurant en la
paroisse de la Magdelaine de Segré, auparavant de la prétendue religion
réformée, a suivant le mandement à nous décerné de nosseigneurs de l’église
d’Angers le siège épiscopal, abjuré son hérésie publiquement avec toutes
solennités en tel cas requises et fait profession de la foy catholique
apostolique et romaine par devant nous curé dudit lieu de la Magdelaine
soussigné en présence des tesmoings cy-après dénommés et reçu de nous curé
susdit les cérémonies du saint Sacrement de baptême, fut parrain h.h. Maurice
Girardière et marraine h. femme Catherine Bodard femme de h.h. François Revers
chirurgien, le tout en présence de Pierre Gasert curé de StAubin du Pavoil,
Denys Suyter curé de SteGemmes, Jean Levenier chapelain de SteGemmes, Mathurin
Poirier notre vicaire, Françoys Dubiez curé de StSauveur de Segray, Me André
Constantin sieur de la Percaudière, Me Louys Regnard, Me Françoys Gerbé et
plusieurs autres » ( in registre paroissial de Segré)
Poyet arquebusier à Segré - Audineau arquebusiers à Chemillé
Jean
Turpin, armurier au bourg, Cossé-le-Vivien †21 août 1656
un
arquebusier fabricant Brulon (72) vers 1660
Jean
Rocher x Jeanne Belhault, Craon (53) (A. t3)
Guy
Dufeu °Livré (53) 12.3.1666 †Rennes 23.1.1735 x Rennes 28.5.1695 Guillemette
Boursin
famille
Audineau ca 1660-1730 Chemillé
famille Audineau,
parent de ceux de Chemillé 1660 Doué-la-Fontaine
Dupuy
Jehan Ponts-de-Cé 1619 (acte
coll. pr.)
Ferdinand
Duval armurier, Lion-d'Angers (49) 1883
Beasse François, arquebusier,
Villaines-la-Juhel (A.t1)
Benard Jean, arquebusier, Laval,
1609 (A.t1)
Un
arquebusier homme d'armes, SteSuzanne 1538-1600
René
II de Malherbe Sgr de Huchigny nommé gouverneur de Vendôme commandant 50
arquebusier à cheval Coulomniers
1562 (Notes StVenant p215)
Claude
II de Réméon dit "Mocquet" capitaine d'arquebusier, Chappedasne
paroisse de Saint-Firmin 1601 (notes StVenant p302)
Armes
dans les inventaires après décès du Haut-Anjou
plus sur les inventaires après décès en
Haut-Anjou
CANONNIÈRE. s. f. petite ouverture
dans une muraille, pour tirer des coups de mousquet ou d'arquebuse, sans être
vu.
DECES
PAR LES ARMES, ASSASSINATS,
DUELS
·
Le
25.1.1691 Hubert Minoche, couvreur d’ardoise demeurant à St Clément les Nantes,
dénonce à Mr le procureur du roi du siège présidial et sénéchaussée et comté de
Nantes qu’il a vu et qu’il est de notoriété publique que Me Raymond Isnard
reveceur des traites à Candé en Anjou, lequel faisant un grand négoce
d’ardoises en cette ville en partit le 23.12. dernier, qu’il logea le même jour
de son départ à la barre de Mauves en l’hôtellerie du sieur Davy, que le
lendemain ou le jour subsequent le cheval dudit Isnard a été trouvé tout
équipé attaché dans un pré joignant le grand chemin à une lieue de Mauves, les
pistolets à l’arson de la selle, les bougettes ouvertes, les bottes, le
brandebourg et quelques autres hardes du sieur Isnard sur son cheval, sans
qu’on ait trouvé ni vu son corps depuis tout ce temps, en sorte qu’on ne
doute nullement que ledit sieur Isnard ait été assassiné ou volé et comme
le public crie vengeance d’un crime aussi horrible, que celui-là d’ailleurs que
ledit Minoche qui travaillait souvent pour ledit sieur Isnard au courte des
marchandises qu'il faisait venir sur les portes de la ville par la
considération et le ressouvenir qu’il doit à sa mémoire ne peut suffir
l’impunité de ce crime, il se trouve obligé d’en faire comme il fait
présentement, la dénonciation à mondit sieur le procureur du roi, à ce qu’il
ait à se mouvoir de son office pour poursuivre la punition du vol et assassinat
qui doit avoir été commis il y a déjà près de 15 jours en la personne du sieur
Isnard, déclarant ledit Minoche n’entendre ni ne vouloir aucunement être partie
directe ni poursuivante de tout quoi il nous a requis lui raporter le présent
acte pour valoir et servir ainsi que de raison (AD44-4E2/642 Delalande Nre
royal à Nantes).
·
Le
10 fructidor an X (1801) Mathurin Baron °La Rouxière 19 ans laboureur est
condamné pour homicide à 20 ans de fer (=le bagne) après avoir été attaché à un
poteau placé sur un échafaud et exposé aux regards du peuple pendant 6 heures,
un écriteau au dessus de sa tête. Il était à une partie de danse au village de
Lerbrais avec Jacques Bouin, lorsque se leva entre eux une dispute sur la
manière dont devaient se régler les tours de danse. Echauffé par le vin et la
danse, il frappa Jacques Bouin sur la tête d'un coup de baton de la grosseur du
poignet. Celui-ci fut renversé, puis transporté sans connaissance noyé dans son
sang chez son père où il mourut le lendemain. (AD44)
"Le
4 août 1698 ... mariage de Thomas Sterbourg arquebuzier âgé de 30 ans, originaire
de la ville d'Ahausz du diocèse de Munster en Westerval province d'Allemagne,
fils de Jean Sterbourg marchand et de defunte Antonie Chal, habitué dans cette
paroisse il y a 4 ans, et de Renée Rouault, âgée de 23 ans environ, fille de
Louis Rouault, aussi arquebuzier, et de defunte Guionne Olivier de cette
paroisse ..."
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