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Le
fief avait titre de chatelennie, relevait de la seigneurie de Bourmont,
relevant de la baronnie de Candé, relevant de la baronnie de Châteaubriant,
exepté Villegontier qui relevait du prieuré de la Jaillette, relevant
de la baronnie de Candé. Elle est acquise le 20.2.1574 par n.h. Clément
Louet lieutenant général d’Anjou, et Delle Marguerite de Querlavaine
sa femme, et Delle Anne Louet femme de n.h. François Chalopin lieutenant
particulier audit siège, de François de la Tourlandry Sr de Chateauroux
et son épouse née de Rohan. Elle rapporte 40 L et 540 boisseaux
d'avoine menue mesure de Bourmont (Grudé)
En
1593, Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercoeur, Gouverneur de
Bretagne, même au sein de la Ligue ses ambitions personnelles. Par son mariage
avec Marie de Luxembourg duchesse de Penthièvre, dite «la belle Nantaise
», il convoite le duché de Bretagne. Il est sur tous les fronts, ainsi à
Craon en 1592, mais en 1598 il se soumet et accueille à Nantes Henri IV
venu signer l'Edit de Nantes. Fait-il alors disparaître quelques traces
de ses ambitions ? sans doute, quand on sait que le corps de ville de Nantes
fait brûler ses comptes rendus de séance compromettants. Mais le Duc
de Mercoeur avait aussi gravé ses ambitions sur la pierre ! C'est ainsi
que la pierre magnifiant ses actions en 1593, illustrée de l'hermine et
de la croix de Lorainne (la duchesse et le duc) s'est cachée à La Cornuaille,
au fin fonds de cet évêché de Nantes, mais Angevine.
La
nuit du dimanche 28 avril 1658 il fut exposée une fille, récemment née,
à la porte de cette église, laquelle y estait trouvée au matin presque morte
de froid, fut baptisée sous condition par Missire Pierre Tallourd prêtre
et ne fut nommée parce que personne ne voulut être
parrain ni marraine. Elle mourut
10 jours après et enterrée au cimetière de céans. haut
de page
qu’elle
répondit aux intérogatoires de ces 2 pères sans savoir ce qu’elle disait,
étant lors toute interdite et hors de son bon sens, qu’elle avait été auparavant
sollicitée et pressée par des personnes qu’elle ne connaît pas de convenir
et demeurer d’accord des interrogatoires qu’on lui ferait, que si elle a
dit quelque chose contre la réputation dudit sous-prieur, ce n’était comme
dit est que parce qu’elle était hors de sens commun, proteste par ces présentes
de nullité de tout ce qu’elle a dit et que ledit père sous-prieur qu’elle
ne connaît pas, ne l’a jamais sollicitée ni exigé d’elle aucune choses de
mauvais ny autrement, qu’elle n’a jamais été qu’une fois à confesse audit
couvent des Augustins à un religieux dont elle ne sait pas le nom, qui l’écouta
et lui donna l’absolution, sans lui parler d’aucune chose que des sacrements,
pourquoi elle déclare révoquer tout ce qu’elle a pu dire devant les 2 pères
Augustins, qu’elle ne peut raporter ici pour ne s’en souvenir aucunement,
ce fait en présence dudit François Denis père de la comparante, et de Jeanne
Tallourd sa mère, qui ont protesté de se pourvoir en réparation d’honneur
vers ceux qui ont sollicité leurdite fille, ou autres ainsi qu’ils veront
bon être, Yves et Jean Denis ses oncles, tous Dt à La Cornuaille !
(AD49-5E74/4) Effectivement, l'honneur de Jeanne
fut perdu, et elle ne trouva jamais mari.|
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Bled
nouveau : métairie - En 1688, à Louise De La Marche veuve de René
Doudard écuyer Sr du Prat, Dt à sa maison noble du Coustaux à Varades,
qui fait faire par son fils René Doudard la prisée des bestiaux : 2
boeufs de harnois poil gris brun 92 L, 2 boeufs poil fromentin
80 L (le fromentin est la couleur du poil de la race parthenaise,
ci-contre), 2 boeufs poil brun et blanc 75 L, 2 bouvards poil rouge
42 L, 2 taureaux de 18 mois, poil brun et fromentin 30 L, 2 mères vaches
poil rouge et gris 44 L, une vache poil rouge brun 16 L, un veau de
l'année 8 L, 16 brebis 7 L, 3 chêvres poil noir 6 L total 420 L,
le
métayer est alors René Ravain et Ambroise Peltier sa femme, et le
fermier Nicolas Rousseau.
1517 Pierre
de Brye par sa femme Jeanne de Bernay ; vendue avec les vignes à Ingrandes,
le 24.6.1545 par François de Brye Sgr de Villemoisant et Anne Bonnet
sa femme, Jean Legear et Marquise du Plessis sa femme, René de Brye
Sr de la Chauvière et Lucie de Broyher sa femme, à Jehan Bonvoisin Sr
de la Riveraye et de Roussin, et Jacquette Leconte sa femme, dt à Angers,
pour 8 000 L (AD49-5E8/111) Le fermier est alors Pierre Lemesle ;
en février 1631 à Guillaume Bonvoisin dont le cœur est inhumé dans l'abbaye
de Pontron ; 1641 à Guillaume Avril Cr au parlement de Rennes ; famille
de Coetlogon 1700, 1730 ; famille Simon Sgr de Villegontier 1742
pour 1 300 L (AD49-5E6/106b classé chez
Couëffe) ; le 27.5.1651 partage des biens de la succession de †René
Pinson curé de Carbay et de h. femme Jacquine Pinson en son vivant épouse
de h.h. Jean Godier entre Françoise Thomas fille mineure de †Nicollas
Thomas et Louise Moyson, Jean Thomas et René Borbeaux père et tuteur
naturel de René et Louis Borbeaux enfants de lui et †Anne Thomas pour
¼ de †Françoise Pinson, Jacques Pinson le jeune pour un autre ¼, Renée
Pinson femme séparée de biens de Pierre Payteul pour un autre ¼ et à
Jean Chartier mari de Jeanne Pinson pour le dernier ¼ lesdits héritages
situés à StMichel-du-Bois le Pont et paroisse de Challain et Noëllet
la Pinsonnaye, paroisse de Chalain la Haute Allière et Lanseguere, paroisse
de la Cornuaille (AD49-E3616)
Villegontier
: château et seigneurie devant au terme d’Angevine 18 boisseaux
de blé seigle grande et ancienne mesure de Candé au prieuré
de la Jaillette - seigneurs : 1629 René de la Marqueraye écuyer
(AD72-H489 aveu) ; 1676 Jacques de la Marqueraye, écuyer
(AD72-H486 sentence) ; 1724, Anthoine François Simon écuyer
Sgr de Villegontier (AD72-H486) ; 1745 Anthoine François
Simon chevalier ; 1785 Messire Louis Henry Simon chevalier - le
19.8.1720 dvt
Rousseau Nre Vergonnes, Me François Basille Sr de la Plantarière
avocat & notaire de la baronnie de Pouancé, fils & héritier
en partie de †Jacques Basille vivant notaire dudit Pouancé, dt en la
maison de Liardière à la Prévière, nous a requis de nous transporter
en la maison de la Vilgontier à La Cornuaille demeure de Messire Anthoine
Simon chevalier Sgr dudit lieu, avons trouvé un serviteur qui est venu
nous ouvrir la porte de la cour de ladite maison, lequel nous a dit
qu’il était en la ville de Candé, ce qui nous a donné lieu d’y aller,
l’ayant trouvé en la maison de Pierre Papin notaire royal lui avons
avancé 4 025 L en billets de bancque (AD49-5E20/175) haut
de page
Il
y eut des notaires seigneuriaux à La Cornuaille. En voici 4, dont l'un
vient de loin et son épouse encore plus loin... c'est Jean Bouton. La
Cornuaille n'était donc pas si à l'écart que de nos jours.
Louis
Tudou notaire de la chatelennie de La Cornuaille de 1688 à 1702,
marié à la Cornuaille le 8.1.1661 à Renée Livenais fille de Mathurin
et Charlotte Meslet
Jean
Bouton Sr de la Croix, notaire de la chatelennie de
La Cornuaille de 1734 à 1775, ancien avocat, greffier des sols, des
tailles et autres impositions de Candé et de La Cornuaille. Il est né
vers le 10.3.1699 à Mouton diocèse d'Angoulème, fils de Jean Bouton
aussi notaire et de Marguerite Aubin. Marié à la Cornuaille le 14.4.
1722 à Anne de Bourgues (d'origine espagnole
par son ancêtre Jacques de Bourgues naturalisé français en 1550 né à
Burgos, grand marchand dont un fils a été maire de Nantes)
Décédé à la Cornuaille le 28 05 1775
BELLANGER | BRICAUD | DENIS | GAULTIER | GENTILHOMME | MARCHAND | PELLETIER | PERIER | RABIN
«
scavoir le dimanche quatorziesme dudit mois de juillet dit an 1686
sur les deux heures d’après midiy en l’église paroissiale de St Pierre
de La Cornuaille (page 196) sise sur la province d’Anjou et pour
le spirituel en cet évesché à deux lieues de Freigné, de Candé, du Louroux,
d’Angrie et Belligné une lieue et peut avoir cinq lieues de tour.
visitant
l’église et autels : Avons vu qu’elle est belle et grande, composée
d’un chœur, une nef et deux aisles, qu’elle est bien carrelée et lambrissée,
et six fenestres garnies de belles vitres, et qu’elle est bien entretenue
de couverture, que les murailles sont bonnes à l’exception du pignon
qui est à l’entrée d’icelle, qui est lézardé et appuyé d’un pilier par
le dehors, que le chapitreau qui est sur la petite porte de l’église
a besoing d’estre réparé et qu’on élige
au dessus un reliquaire pour les os surabondants du cimetière
Avons
esté informés que nonobstant les excommunications faites contre ceux
et celles qui n’ont pas rendu aux fabriqueurs les papiers, actes et
enseignements concer-nant l’église et fabrice qu’ils retiennent induement
et les notaires qui ne donneront pas advis auxdits fabriqueurs des testaments
qu’ils ont rapportés ou rapporteront au profit de ladite fabrice, et
contre ceux des bénéficiaires qui n’ont pas encore fourny auxdits fabriqueurs
des copies collationnées des fondations ou défauts des provisions et
présentations des bénéfices qu’ils possèdent en cette paroisse pour
le tout estre par les-dits fabriqueurs mis au coffre des archives de
ladite fabrice il y a peu de personnes qui l’ayent exécuté
patrons,
charges et revenus de la cure : ledit recteur a déclaré qu’elle
est en présentation de l‘ordinaire
Plus
qu’il a le droit et est en possession de prendre tous les ans à la feste
de Pasques cinq deniers par chaque chef de famille, et trois deniers
par chaque femme veuve, et de prendre toutes les offrandes qui se font
sur les autels de Saint Louis et Saint Blaize et 20 sols par chaque
enterrement de grande personne, et 10 sols pour les petits, et que toute
la cure pouvait valoir quatorze cents livres
chapelainies
et légats fondés en ladite église paroissiale : celle de Saint Pierre
de la Genverie fondée par Pierre Gaudras pretre le 29 septem-bre 1501
emologuée le 1er octobre dudit an en la présentation du premier fabriqueur
qui en doibt pour voir un ecclesiastique natif de la paroisse y résidant
lors de la vac-cance s’il n’est actuellement aux estudes, consistant
en la mestairie de la Genverie et la closerie de la Bedaudrye situées
en cette paroisse, et en un quartier de pré et en vignes rouges et blanches
sise proche la cour du Pin et la Gohardière en la paroisse de Chantocé,
et en un fond de quatre cents livres quy sont en bestiaux dans lesdites
métairies dont le titulaire est chargé par acte passé par Pierre Mocquard
et Bonaventure Fourmy notaire registrateur le 9e septembre 1682, le
tout vallant service fait et dé-cime payées deux cent cinquente livres
chargée de deux messes par semaine au grand autel à jours non limités
possédé et desservye par Missire Nicolas Lefevre
Le
légat des Petits Ponts fondé le 7e mars 1643 par Jean Denys et Ambroise
Aunillon en la présentation du recteur que ledit présente à un prestre
de la ligne desdits fondateurs et à défaut à un prestre résidant dans
la paroisse consistant en une maison et jardin sis en ce bourg vallant
dix livres, chargé par la fondation de vingt quatres messes par un samedy
et à la fin d’icelles de la recommandation, et d’un pater et d’un avé
quy furent réduite à douze messes par an les 15 juin … à la visite du
du seigneur évesque de Nantes le 9e fevrier 1685, possédé et servye
par missire Nicolas Lefevre haut
de page
Le
20 mars, jour de la sépulture de Jan Livenais (page 204) l’an
1677 une messe chantée de requiem et deux autres messes basses par luy
fondées de quatre livres dix sols de rente payables sur tous ses biens
et spécialement sur la closerie de la Scittole-rie possédée par ses
héritiers.
Nostre promoteur ayant dit à hautte voix que sy quelqu’un des fabriqueurs
avaient des comptes prests à rendre ils eussent à le faire, à l’endroit
le sieur recteur a déclaré qu’ils ont esté rendus jusque en l’an 1685,
que Me l’abbé de Lerat les avait examinés à l’endroit de sa visite
chapelle
de Saint Martin : Dépendant de l’abbaye de Pontron sise à demi et
de lieue de l’église paroissiale à costé du chemin de Pontron