Le mercredy XXVIIIe jour de may, l’an mil V cent XXXIII furent baptizéz Eustache et Jehan, enfans gemeaulx de Hymbert Dorléans Me boucher en Angiers & de Perrine sa femme et furent les parains & maraines en suivant :
|
Le mercredy de may vingt et
huytiesme |
![]()
Epitaphe de Messire Pierre Rousseau doyen et curé d'Avesse (Sarthe) en 1574, décédé le 12 may 1616 agé de 82 : (trouvé par Eric Estrabeau)
curé
amateur de bandes dessinées à
Chéméré-le-roi
curé artiste à Vergonnes
curé honnête : à Saint-Erblon-sur-Araize(53), le 24.1.1604 ont été épousés Clémens Allaing fils de †Pierre & Jehanne je ne say qui (sic !) avec Guillemine Gournie fille de Mathurin Gonnier (sic) & Guillemine Delanoe, mariés par nous Jehan Brisard les autres mettent un blanc, il a le mérite d'avouer qu'il n'a rien vérifier de la filiation du marié, qui au reste n'est pas de la région, et a pu raconter n'importe quoi haut de page
curé jugeant ses paroissiens : En 1733, le curé Morin écrit de ses paroissiens : « Remarques de l’année 1733 qui est le second de mon reigne, c’est-à-dire que je suis curé. Comme nous sommes dans un pays où le peuple est fort grossier par conséquent difficile à gouverner, il y a de grandes mesures à prendre, car pour s’y soutenir, il faut se tenir chez soi autant que l’on peut, ne point se familiariser avec des paroissiens ny guère avec d’autres, par ce qu'on seroit bientôt la victime, attendu que ce peuple glorieux méprisant, sans respect, violent, impudique, et porté à la vengeance, l’yvrognerie. Ne jamais donner à redire, autrement vous serez obligé de recevoir des sottises. Pour récompenser donner l’aumône, sans s’embarasser à qui. Annoncer la parole de Dieu avec fermeté, ne point fléchir, quand il s’agit de son devoir, car rien n’est plus à craindre que la lacheté. C’est aussi dans cette année 1733 que j’ai prié Mgr d’Angers de vouloir bien fêter la feste de St Mainboeuf au premier dimanche d’aoust qui est jour de la translation de ses reliques pour détruire les assemblées qui se font dans les jours solennels, qui donnent occasion à toutes sortes de crimes. Le bled estoit de bonne qualité on ne l’a vendu le plus cher que 36 s le grand boisseau. Les lins étaient bons et en assez grande abondance. Enfin, c’est dans cette année quel roy de France a entrepris la guerre contre les polonnais pour y rétablir Stanislas son beau-père qui en estoit sorti après s’estre démi de sa royauté » (AD49-Registre paroissial de Noëllet, écriture de Vaugayaud vicaire) haut de page
concubinage : x Pouancé 3.8.1639 François Hamon et Perrine Bizet "après avoir vécu ensemblement en concubinage, séparés de 18 mois sous prétexte d'avoir été valablement et légitimement épousés hors de cette paroisse par un prêtre étranger, n'ayant pu lesdits Hamon et Bizet valablement et légitimement contracter en cette paroisse à cause de l'affinité qui était entre eux à cause que ladite Bizet avait tenu sur les fonds baptismaux un enfant dudit Hamon et de Perrine Lesné vivant femme du 1er lit dudit Hamon à raison de quoi aurait été besoin d'obtenir la dispense attachée à ce feuillet. Au même jour a été légitimée une fille issue desdits Hamon et Bizet" (R.P.)
abjuration : « Aujourd’hui 22 du mois de mai 1653 par devant nous Julien Belot prêtre vicaire de StMartin-du-Limet nous a été présentée une fille se disant être normande de nation nommée [blanc] hérétique de naissance, qui ne nous a pu dire le lieu la paroisse ni l’evesché mesme dont elle est issue, en l’aage de 14 ans. Et nous a été présentée par Jean Guillet et Mathurine Gaudin sa femme nos paroissiens chez lesquels elle demeure ; laquelle estant meüe de piété et de dévotion, ayant dessin d’ambrasser la vraye foy et religion, d’abjurer entièrement et publicquement son hérésie ; voulant faire profession de la foy et religion catholique apostolique et romaine ; voulant vivre et mourir en icelle ; après avoir esté deüement informée de sa vie et capacité qu’elle pouroit avoir en cette sainte religion ; ayant receu plain pouvoir de monseigneur l’Evesque d’Angers et commandement suivant une lettre à nous escripte de Mr Gault curé de StMichel-de-la-Palud d’Angers en datte du 26 avril 1653, à l’issue de procession avant la messe paroissialle, après avoir chanté l’hymne veni creator verset et oraison, luy avons fait faire abjuration publicque de son hérésie, les deux genoux devant le principal autel en ladite église de StMartin-du-Limet, tenant la main sur les livres de la sainte évangile, et absolue selon la forme enjoincte, ayant entendu la messe solennelle, luy avons administré le très saint sacrement de l’autel ; à quoy ont esté présents les soussignez et infinité d’autres. Signé M. Letort, Pointet, Belot, Goullay, Lamerye » haut de page
L'offre est publiée au prosne de la grande messe dimanche 24 et 31 janvier 1723 et du 7 de février. Puis, le vendredi 12.2.1723 les habitants de la ville de Pouancé et de la succursale de la Magdelaine, s'assemblent pour délibérer : vénérable et discret Me Mathurin Ronpion prêtre desservant la succursale et principal du collège établi à Pouancé, Me Simon Girard prêtre chapelain de la succursale, noble homme Me Pierre Poisson seigneur de Saint Erblon, bailli et seul juge civil et criminel et de police de cette ville et baronnie et gouverneur du château d’icelle, Me Louis Barré sieur de la Salle, procureur fiscal, Me René Richard conseiller du roy contrôleur au grenier à sel, Me Jean François Le Tort conseiller procureur du roy audit grenier, Me Léon René Marchandye avocat et à présent marguiller de ladite succursale, Me René Vallas greffier en chef de ladite baronnie, Mes Mathurin Desgrées, François Fortin, François Prevost, Antoine Menard, et Claude Planté avocats procureurs audit siège, François Cherruault, Jean Morisseau le Jeune, René Esluard marchands, et autres habitants. Après délibération, l’assemblée lui accorde le banc augmenté, compte tenu qu’il ne s’est trouvé aucune offre pour la 5e place. (AD49-5E20/177 Vergonnes) haut de page
bénédiction
du soleil : « le 1.4.1722 le soleil
de la paroisse de la Daguenière a été béni avec la permission de monseigneur
» (relevé de Georges Cadieu) « Soleil se dit aussi des choses
qui représentent le soleil, qui sont peintes avec des rayons : on met
le Saint Sacrement, l’Hostie, dans un soleil, ou vaisseau d’argent orné
de rayons pour le faire voir au peuple ». (Dictionnaire Trévoux).
La forme de l'ostensoir est en soleil depuis le 16e siècle, d'où le
nom de soleil autrefois. La paroisse
en a acheté un, d'où la bénédiction.
visite pastorale de La Cornuaille
ADLA-G53, relevé par Pierre Grelier
« scavoir le dimanche quatorziesme dudit
mois de juillet dit an 1686 sur les deux heures d’après midiy en l’église
paroissiale de St Pierre de La Cornuaille (page 196) sise sur la province
d’Anjou et pour le spirituel en cet évesché à deux lieues de Freigné, de Candé,
du Louroux, d’Angrie et Belligné une lieue et peut avoir cinq lieues de tour.
En laquelle ayant été reçu par Missire Michel Roguet recteur d’icelle et ayant
fait les mesmes prières et oraisons qu’es précédentes visites, nous aurions
vu visitant le tabernacle que contre les ordonnances
et le respect dus au Saint Sacrement les armes de la maison de la Tourlandry
sont gravées sur la porte d’iceluy et qu'il n’est
point doublé par le dedans d’estoffe de soye ;
reliques : (page
197) On nous a dit qu’il n’y en avait pas ;
la lampe : Avons
esté informé qu’elle est entretenue jour et nuit allumée d’une queste que le
Sieut Pathon prestre fait tous les ans par la paroisse
visitant les fonds
baptismaux : les avons trouvés en bon estat
visitant le cimetière
: l’avons trouvé plein d’espines et de halliers
et vu qu’il n’y avait point de lieu séparé pour
enterrer les enfants morts sans baptême
visitant
l’église et autels : Avons vu qu’elle est belle et grande, composée d’un
chœur, une nef et deux aisles, qu’elle est bien carrelée et lambrissée, et six
fenestres garnies de belles vitres, et qu’elle est bien entretenue de couverture,
que les murailles sont bonnes à l’exception du pignon qui est à l’entrée d’icelle,
qui est lézardé et appuyé d’un pilier par le dehors, que le chapitreau qui est
sur la petite porte de l’église a besoing d’estre réparé et qu’on
élige au dessus un reliquaire pour les os surabondants du cimetière
Et avons esté informé qu’elle a esté consacrée, mais quele chœur et les deux
ailes ayant esté rebastis à neuf, elle a perdu sa consécration, et qu’une desdites
aisles du costé de l’évangile estait la chapelle de la maison de la Burelière
et l’autre celle de la maison de Villegontier, à l’autel de laquelle il y a
deux images en bosse, l’une d’un Saint Blaize, et l’autre d’un Saint Loup, sy
difformes que nous aurions esté obligés de les faire enterrer sur le champ sy
le sieur recteur ne nous eust pryé de les laisser jus-qu’à en avoir fait faire
d’autres, pourquoy il a demandé un an, avons aussy vu sur le grand autel un
autel portatif
(page 198) consacré mais fort vieil, et les images
en bosse de saint Clair et de Saint Fiacre si diformres que nostre promoteur
aurait esté obligé de requérir que nous eussions ordonné qu’à la diligence du
sieur recteur et fabriqueurs il en serait fait faire deux neufves dans un an,
et qu’à fautte de ce elles seront ostés
visitant la sacristie : Elle
est propre et garnie d’armoires à tirettes pour les ornements, on n’a pas encore
fait reborder le vieil ornement.
Avons esté informés que nonobstant les
excommunications faites contre ceux et celles qui n’ont pas rendu aux fabriqueurs
les papiers, actes et enseignements concer-nant l’église et fabrice qu’ils retiennent
induement et les notaires qui ne donneront pas advis auxdits fabriqueurs des
testaments qu’ils ont rapportés ou rapporteront au profit de ladite fabrice,
et contre ceux des bénéficiaires qui n’ont pas encore fourny auxdits fabriqueurs
des copies collationnées des fondations ou défauts des provisions et présentations
des bénéfices qu’ils possèdent en cette paroisse pour le tout estre par les-dits
fabriqueurs mis au coffre des archives de ladite fabrice il y a peu de personnes
qui l’ayent exécuté
A l’endroit le sieur recteur a dit avoir quelques uns
entre les mains qu’il a promis de mettre entre les mains des dits fabriqueurs
Lesdistes choses visitées nous serions allés prendre nos places à la manière
ordinaire sur le marchepied du grand autel où le susdit recteur nous ayant présenté
son brevet de visite nostre secrétaire en avait faict l’évocation comme il suilt
recteur : Missire Michel Roguet p.
prestres : (page 199)
Missire Julien Piton p.
Missire Nicolas Lefevre p.
fabriqueur dernier
sorty de charge : René Gautier
fabriqueur en charge : Pierre
Gauvain
tesmoins synodaux : Jean Jouan
Gabriel Gavalon p.
Pierre Gilot p.
Sébastien Macaud p.
patrons, charges et revenus de
la cure : ledit recteur a déclaré qu’elle est en présentation de l‘ordinaire
qu’elle contient environ six cents communiants
, que son revenu consiste
en sa maison presbitériale et jardin, prés, vignes, le tout en un tenant tant
d’ancien domaine que d’acquets par luy faits et en toutes les grosses et menues
dixmes mesme des aignaux et cochons et toutes les novalles de la paroisse quy
s’élèvent su treizieme à l’exception des trois quart des grosses dixmes quy
appar-tiennent au chapître d’Angers au fief noble d’Aneau et la moytié dans
le coturier, et encore à l’exception de ce quy appartient au chapelain de Sainte
Catherine et de Sainte Barbe dont sera parlé cy-après es fiefs de la Burlière
et Censy, et encore à l’exception du quart des grosses dixmes qui appartiennent
au chapelain de la chapelainie de Saint Martin de Candé dans le canton de la
Hautte Provosté et la moityé d’icelles dans le fief de Villegontier, et aussy
à l’exception des trois quarts des grosses (page 200) dixmes qui appartiennent
aux Augustins de Candé, en la mestairye de la Boulairye, comme encore la moictyé
des grosses dixmes quy appartiennent à l’abbaye de Pontron dans le fief Saulaye,
et enfin à l’exception d’un quart des grosses dixmes que le prieur de Beaulieu
lève en le trait des Augustins, et le tout dans le trait de la Bottrie.
Plus ledit recteur a dit avoir droit et estre en possession de prendre quatre
deniers par chaque veau
Plus qu’il luy est du plusieurs rentes par argents
reconnues par les aveux rendus au seigneur de la Burlière
Plus qu’il a le
droit et est en possession de prendre tous les ans à la feste de Pasques cinq
deniers par chaque chef de famille, et trois deniers par chaque femme veuve,
et de prendre toutes les offrandes qui se font sur les autels de Saint Louis
et Saint Blaize et 20 sols par chaque enterrement de grande personne, et 10
sols pour les petits, et que toute la cure pouvait valoir quatorze cents livres
Et a dit que pour raison d’icelle il estait obligé d’administrer les sacrements
à tous les paroissiens et aux catéchismes prosnes et instructions en chaire
tous les dimanches de l’année, et aux grandes messes et secondes vespres chantées
tout les dimanches et festes conformément aux ordonnances et autre offices curiaux
ordinaires, et à mas-tines aux quatre festes solennelles et du patron
chapelles
publiques : celle de Saint Martin dépendante de l’abbaye de Pontron prophanée
et en ruine
couvents : L’église de Saint Sauveur et couvent des religieux
de Saint Augustin sis près la ville de Candé en Anjou fondé par les seigneurs
de Bourmont qui peuvent avoir six cents livres de rentes en fonds outre leurs
questes composée de six pretres et un frère
chapelles domestiques :
celle de la maison de la Burelière non fondée bien lambrissée et couverte,
mais toute décarelée, sans table d’autel, images ny ornement, dont les vistres
sont cassées, en un mot polluée et sert à présent de grange
chapelainies
et légats fondés en ladite église paroissiale : celle de Saint Pierre de
la Genverie fondée par Pierre Gaudras pretre le 29 septem-bre 1501 emologuée
le 1er octobre dudit an en la présentation du premier fabriqueur qui en doibt
pour voir un ecclesiastique natif de la paroisse y résidant lors de la vac-cance
s’il n’est actuellement aux estudes, consistant en la mestairie de la Genverie
et la closerie de la Bedaudrye situées en cette paroisse, et en un quartier
de pré et en vignes rouges et blanches sise proche la cour du Pin et la Gohardière
en la paroisse de Chantocé, et en un fond de quatre cents livres quy sont en
bestiaux dans lesdites métairies dont le titulaire est chargé par acte passé
par Pierre Mocquard et Bonaventure Fourmy notaire registrateur le 9e septembre
1682, le tout vallant service fait et dé-cime payées deux cent cinquente livres
chargée de deux messes par semaine au grand autel à jours non limités possédé
et desservye par Missire Nicolas Lefevre
A l’endroit le sieur curé a déclaré
que ledit chapelain estait chargé de la fondation de la chapelainie
Celle
de Sainte Catherine et de Sainte Barbe fondée par Messire Pierre de Brye et
damoisse Jeanne de Bournau sa femme le 1er novembre 1503 en la présentation
du seigneur de la Burelière consistant en dixmes en cette paroisse qu’il partage
avec le curé scavoir au fief de la Burlière dans le canton de la Haulte Hallière
de seize gerbes, et dans la closerie de la Babinière au fief Sensy trois quarts
des bled seigle et la moitié dans les froments et avoine chargée de deux messes
par semaine à jours non limités à l’autel Saint Blaise et de décime à laquelle
a esté adjoutée une maison jardin dans le bourg par Michel Mesnard pretre à
la charge au chapelain de faire dire à jamais pour luy un service solennel de
deux messe chantées et une à basse voix et vigiles des morts le 22 aoust jour
de la sépulture le tout vallant cent vingt livres, possédée et servye par missire
Julien Piton qui a dit allendroit que ladite chapelainie ne vallait au plus
que soixante livres
Le légat des Petits Ponts fondé le 7e mars 1643 par
Jean Denys et Ambroise Aunillon en la présentation du recteur que ledit présente
à un prestre de la ligne desdits fondateurs et à défaut à un prestre résidant
dans la paroisse consistant en une maison et jardin sis en ce bourg vallant
dix livres, chargé par la fondation de vingt quatres messes par un samedy et
à la fin d’icelles de la recommandation, et d’un pater et d’un avé quy furent
réduite à douze messes par an les 15 juin … à la visite du du seigneur évesque
de Nantes le 9e fevrier 1685, possédé et servye par missire Nicolas Lefevre
fondations faictes en ladite église paroissiale : (page 203) Une
messe basse toutes les semaines à jour et autel non limités et un service solemnel
de deux messes chantées et une basse le jour de Saint Yves fondée par Yves Le
Gentilhomme et Jeanne Marcé sa femme le … de l’an 1674 par acte pas-sé par Potier
notaire royal à Candé dont le fonds consiste en l’acquisition qu’ils au-raient
faite du lieu de la Jalerye de François Leprestre et Françoise Denys sa femme,
et autre acquet fait de François Denys le jeune rapporté par ledit Potier et
en cent livres de bestiaux qui sont sur ledit lieu et en deux septiers de bled
de rente qui se doi-vent prendre sur tous leurs biens de tous lesquels fonds
on ne doit jouir qu’après la mort de l’un ou de l’autre, et encore en cas que
l’un survive il doit encore jouir des mesmes fonds jusqu’à sa mort en payant
seulement quinze livres par an pour faire dire des messes pour l’autre,
A l’endroit a esté déclaré que René Prier avait les actes concernant ladite
fondation, et qu’il n’en a encore fourny de copye pour mettre aux archives,
et que ledit acte n’a pas mesme esté homologué et que l’indemnité n’en a pas
encore esté payée au seigneur et que ladite Marcé estant devenue veuve jouissait
desdits fonds et payait seulement les quinze livres sont on dit des messes,
et qu’il en estait du des arrérages.
Le 25e janvier une messe basse de Sainte
Geneviève fondée par Mathurin Poitevin et Jeanne Cormerais sa femme par acte
passé en ce bourg par Gaultier notaire regis-trateur le 12 décembre 1583 consistant
en un morceau de pré, ledit pré contenant deux boisselées et demye ou environ,
et un jardin contenant deux cordes et demye ou environ
Le 20 mars, jour
de la sépulture de Jan Livenais (page 204) l’an 1677 une messe chantée
de requiem et deux autres messes basses par luy fondées de quatre livres dix
sols de rente payables sur tous ses biens et spécialement sur la closerie de
la Scittole-rie possédée par ses héritiers.
Le 20e avril, jour de la sépulture
de Jeanne Fremond veuve d’Estienne Roujou, un service solennel de deux messes
chantées, et une à basse voix, plus une messe à basse voix le jour de Saint
René par elle fondée passé par Pierre Gillot notaire le … de l’an 1681 dont
la retribution se doit prendre sur le lieux de la Caillerye et sur ses biens
à elle appartenant à la Bessonnais dont est fermier François Guillet
Le
Jour Saint Pierre, ou autre jour suivant vu que c’est le patron de la paroisse,
un service solemnel fondé par Pierre Denys le 5e avril 1686 par acte rapporté
par Lefevre notaire à Candé sur sa part des biens de la succession de François
Denys son père, sis en cette paroisse
Le jour de Saint Michel, un service
solennel de trois messes chantées fondé par Pierre Talour prestre de 4 livres
de rente sur une maison et jardin en ce bourg possé-dée par les enfants de Pierre
Livenais.
Plus à jour non limité une messe chantée et deux à basses vois
fondée par Michelle Coquereau veuve de Pierre Taumin par acte passé par Tudou
notaire le … d’une rente foncière de 5 livres sur certains héritages sis au
village de Bois Gasnier en la paroisse de Loroux en Anjou possédés par Pierre
Hierosme
(page 205) A l’endroit a esté délivré qu’on n’a point encore
fourny de copie collationnée des susdites fondations pour estre mises aux coffres
des archives conformément aux ordonnances.
Le recteur a eu aussy déclaré
que la première messe des dimanches et festes se dit par les prestres dont la
retribution consiste en la glesne qu’ils font par la paroisse.
Plus que
lesdits prestres disent une seconde messe les dimanches et festes dont la rétribution
se prend de la planche des trépassés
fonds de la fabrice : Consistent
en un escu par chaque fosse de ceux et celles qui se veulent faire enterrer
dans l’église oultre et par dessus le susdit droit du curé, ce quy ne fait nul
fond vu qu’on n’y peut enterrer que fors peu de personnes, le fond de l’église
estant de roc très dur.
Plus en la planche de Nostre-Dame
confrairies
: Il n’y en a point
bureau de charité : Il n’y en a non plus point
et ce serait inutilement qu’on y travailleroit
petites escolles :
Le sieur curé a déclaré que le sieur Piton les tenoist pour les petits garçons
; (page 206) et qu’il n’y en avait point pour les filles
Ladite évocation
finye nostre promoteur ayant esté informé qu’il y avait des gens
qui continuaient de boire et des cabaretiers de leur donner du vin pendant les
offices, les festes, et les dimanches, contre les
reglements et arrest, a requis que nous eussions ordonné au sieur curé d’en
faire incessemment des procès verbaux et de les envoyer au vénérable promoteur
de l’eveché pour à sa diligence les susdits estre condamné aux amandes reglées
à ce subjet.
Nostre vénérable promoteur ayant demandé si l’on continuait
à mener la procession en des lieux ou l’on n’allast et retournast pas chantant
la croix et la bannière levées, on a dit que cela ne se faisait plus
Ayant
aussi demandé si le sieur curé faisait dans les prosnes des recapitulations
des principaux mistères de la foy, et si les ordonnances avaient esté publyées
le sieur recteur a dict qu’ouy.
A l’endroit les paroissiens se sont plaints
de ce que ledit sieur recteur disait les grandes messes et vespres trop tard.
De ce qu’il ne faisait pas le tour de la paroisse aux processions des rogations,
ni le tour du cimetière aux processions des messes dominicales
Et de ce
qu’on disait toutes les messes en mesme temps aux festes retranchées
Nostre
promoteur ayant dit à hautte voix que sy quelqu’un des fabriqueurs avaient des
comptes prests à rendre ils eussent à le faire, à l’endroit le sieur recteur
a déclaré qu’ils ont esté rendus jusque en l’an 1685, que Me l’abbé de Lerat
les avait examinés à l’endroit de sa visite
(page 207) Sur toutes
lesquelles remonstrances mis et nécessités les plus pressantes, nous aurions
esté obligé de faire les ordonnances contenues au livre d’icelle feuillet …
desquelles nous aurions envoyé copie audit sieur recteur pour estre publiées
au prosne de la grande messe et à sa diligence mises à exécution.
Ca fait
nous nous serions retirés en la sacristie avec notre susdit secrétaire pour
recepvoir en la manière ordinaire les déclarations des tesmoins synodaux et
d’autres qui se seraient présentés
Puis nous serions retournés au presbitaire
lequel visitant nous aurions trouvé en bon estat et tout réparée par le sieur
curé et incontinant après nous serions allé visiter la susdite
chapelle
de Saint Martin : Dépendant de l’abbaye de Pontron sise à demi et de lieue
de l’église paroissiale à costé du chemin de Pontron
De laquelle ayant trouvé
les deux portes ouvertes fors vieilles et entre autres celle de la grande entièrement
uzée, nous y serions entré et aurions vu qu’elle a esté consacrée, et que les
marques en paraissent encore sur ses murailles qu’elle est entièrement
prophanée et sert de grange et de cave y ayant dedans
des pailles, meubles, lits, saloueres et ordures en grand nombre, que toutes
les murailles sont fort vieilles, que le pan qui est de costé de midy est centré
plombé, et menace de ruine, aussy bien que le pignon où est la principale entrée
sur lequel pignon est un petit campanile et une closhe quy tombe aussy (page
208) de vieillesse, et faute d’entretien, au joignant de l’autel de costé
de l’évangile est une espèce de petite chapelle en appentis dont les murailles
commencent à s’écrouler, les couvertures sont vieilles et uzées, mais sont passablement
entretenues d’ardoises, les lambris sont de terrasse peinte de fleurs de lis,
la plupart tombée de pourriture, la place n’est point carrelée, il y a quelques
tombres de pierre plates, les vitres des fenetres sont presque toutes cassées
et il n’en reste qu’un écussion d’armes avecq une crosse, dont l’écussion est
freté d’or et de gueule qu’on dit estre celle de l’abbaye de Pontron. Il n’y
a pour toute parure sur l’autel que cinq ou six petites images en bosse de divers
saints et quelques autres sur celuy qui est ladite petite esle.
Ledit procès
verbal fait, nous serions retourné au presbitaire, où nous nous serions faire
représenter les approbations des susdits prestres et leur aurions donné et au
susdit recteur les avais que nous aurions jugé nécessaires et le lendemain matin
en serions parti en nos équipages en compagnie du sieur Sébastien Corgnet vicaire
du sieur recteur de Belligné, lequel estant incommodé de la goutte l’aurait
envoyé au devant de nous pour nous convier à aller disner chez luy, et conduire
à faire la visite suivante
mises en demeure :
(page 314) Dans l’église paroissiale de
Saint Pierre de la Cornuaille le dimanche quatorzieme dudit mois de juillet,
après visite de la paroisse de La Cornuaille mises en demeure le 14.07.1686.
Ayant vu avec douleur que contre le respect du à lieu aussy saint que le tabernacle,
on a fait graver sur la porte d’iceluy les armes où l’on ne doit rien mettre
que ce qui peut représenter le très saint sacrement qui repose au dedans, et
qu’il n'est même pas doublé par le dedans, nous avons enjoint au sieur recteur
de faire incessement connoistre au seigneur desdites armes l’obligation où l’on
est de les oster de ce saint lieu principalement en ce temps où nous ne devons
donner aucun lieu de scandale aux nouveaux convertis àfin que de son agrément
on les fasse oster pour y mettre en la place une figure du très saint sacrement,
et à faute de ce faire lui enjoignons d’en donner avis au vénérable promoteur
de l’evesché.
D’autant que visitant le cimetière nous l’avions trouvé plein
d’épines et de halliers, et vu qu’il n’y a point de lieu séparé pour les enfantsmorts
sans baptême (page 315) et qu’il n’y a point de lieu pour mettres les
os surabondants d’iceluy, et que les paroissiens
se seraient plaints de ce que le recteur ne faisait pas la procession autour
les festes et les dimanches, nous avons ordonné aux
fabriqueurs et au sacristain sur peine de privation de ses gages de tenir ledit
cimetière net d’épines et frostes, au sieur curé de faire la procession autour,
par le dedans d’iceluy, les festes et les dimanches à la manière ordinaire,
et qu’à la diligence desdits sieurs curé et fabriqueurs, il sera séparé de palis,
murailles ou haye un petit lieu pour enterrer lesdits enfants morts sans baptême,
et que le chapitreau qui est sur la petite porte de l’église et menace de ruine
sera fait racommoder et qu’on y éligera un reliquaire pour mettres les os surabondants
dudit cimetière.
D’autant que visitant le grand autel nous aurions vu dessus
une image en bosse de Saint Clair et de Saint Fiacre très indécentes et diformes,
et un autel portatif tout uzé et que visitant pareillement la chapelle de Villegontier
nous aurions vu sur l’autel d’icelle deux autres images aussy en bosse qu’on
nous a dit être des images de Saint Louis et de Saint Blaise, encore si déformées,
que pour éviter le scandale qu’elles peuvent porter aux nouveaux convertis,
nous les aurions fait oster toutes sur le champ si le sieur curé en nous avait
prié pour ccertaines considérations de les laisser encore là pour un an pendant
lequel il se faisait fort d’en faire faire d’autres nous luy avons ordonné d’en
faire faire de neufves pour mettre en leur place et d’avoir un autel portatif
neuf dans un an, et passé de ce temps luy avons fait défense de se servir du
vieil autel.
D’autant que visitant la sacristie nous aurions vu que le vieil
chasuble noir n’a pas encore esté faict racommoder nous avons fait défenses
de s’en servir jusqu’à l’avoir esté.
Ayant pareillement esté informé que
nonobstant les excommunications faites par le seigneur evesque et grand vicaire
(page 316) contre ceux qui ne renderaient pas aux fabriqueurs les papiers
concernant la fabrice, qu’ils retiennent induement et contre les notaires qui
ne l’auront pas donné et ne leur donneront pas des copies en les salairi-sant
ou des avis de testament et autres actes qu’ils ont rapportés ou rapporteront
par lesquels il aurait esté ou sera fait des dons à ladite fabrice et les censures
qu’encoureraient les bénéficiers qui ne leur donneroient pas des copies collationnées
des fondations ou à défaut des provisions collation et fermes des bénéfices
qu’il possèdent en cette paroisse pour le tout estre par lesdits fabriqueurs
mis ès archives de cette paroisse, nous avons ordonné audit sieur curé de publier
de nouveau par trois foys » haut
de page