histoire de Bouillé-Menard par O. HALBERT
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C. Port
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est C. Port
 
 
 
 
 
 
 
notes historiques
 
 Missire Fleury Hallenault, prêtre puis curé de Bouillé-Ménard de 1578 à 1590, a tenu 2 livres, comme le précise sa sépulture.  Ces livres de raison sont anotés de notes historiques et météorologiques :
- Voir mon analyse de ces livres, et en discuter sur mon blog
- Voir la retranscription intégrale des notes de Fleury Hallenault, ainsi que des baptêmes mariages et sépultures  
  • - Ces notes méritent vos commentaires et discussions,  venez y participer sur mon blog, ouvert à tous
  • - Le fantôme de la Gatelière en Noyant-la-Gravoyère, 1581 (note extraite des livres de Fleury Hallenault)
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    lieux

    Allaneau | BellierCeville | Cohon | GenetPillegault | Pottier

     

    Célestin Port, Dictionnaire du Maine et Loire, 1876  

    Bouillé-Ménard, arrond. de Segré canton de Pouancé (18 km), arrond. de Segré (11 km), — à 46 km d'Angers. — Bulleium 1097 et 1150 (Epit. St-Nic., p. 26 et 76). — Belle 1129 (Cartul. du Ronc., Rot. 3, ch. 8). — Bulliacus 1130 circa (Liv. de St-Maurice et Cartul. du Ronc., Rot. 2, ch. 26). — Bolleium 1140 circa (Ib., id.). — Boilleium 1140 circa. (Cartul. du Ronc., Rot. 3, ch- 85) - Bouillé-Amesnard XIV-XVIe s., du nom de la famille seigneuriale. — Bouillé-l'Hôpital, du nom d'une commanderie actuellement sur Grugé.
    Le bourg s'élève sur la rive droite de l'Araise, au confluent du ruiss. du Ponceau, au carrefour des chemins de grande communication de Château-Gontier et de la Guerche, rejoints à moins d'un km par les chemins d'intérêt commun de Loiré à Craon et de Villepot à Montreuil ; — entre Châtelais (3,25 km) à l'E et au N., la Boissière (Mayenne) au N., Grugé (5 km), Bourg-l'Evéque (3 km) et Combrée (6 km) à l'O., au fond d'un vallon, centre d'anciens bois défrichés et de landes transformées en riches cultures.
    En dépendent les villages ou hameaux de la Chapelle-aux-Pies (14 maisons, 50 hab., à 1,8 km), de la Bouquinière (9 mais., à 1,5 km), de la Herpinière (8 mais., à 1,5 km), de la Clouterie (5 mais., à 3 km), d'Araise (4 mais., à 1,2 km), la Haute-Beuriere (5 mais., à 1 km), Pinceloup (3 mais., à 2 km), la Barre (3 mais., a 1,6 km), la Fortinière (4 mais., à 1 km), les Reinières (4 mais., à 1,1 km), l'Aubrière (4 mais., à 800 m), le château de Bouillé et 70 fermes ou écarts.
    Y passent l'Araise, à travers toute la longueur de la commune de l'O. à l'E., le Misengrain, les Mouettes, le Rutort; — y naissent les ruiss. du Ponceau et de la Viguerie.
    Superficie : 1 621 hect. dont 31 h. 23 en bois.
    Perception et bureau de poste de Combrée.
    Population. : 161 feux, 708 hab. en 1720-1726. — 908 hab. en 1790. — 919 hab. en 1821. - 817 hab. en 1831. — 926 hab. en 1841. — 940 hab. en 1851. - 1 017 hab. en 1866. - 914 hab. en 1872, dont 214 au bourg (45 maisons, 76 ménages).
    Foires assez importantes le 10 mai (St-Mathurin) et le 13 septembre (St-Maurille) ; — marchés tous les mardis. — Assemblée la veille ou le lendemain de la foire de mars, mais seulement quand elle tombe le dimanche ; c'est l'ancienne fête que, pour se conformer à cette coutume, l'évèque transféra (28 octobre 1737) au dimanche, sur la demande du curé. — La fortune du pays est l'élève des bestiaux, boeufs et moutons, et aussi des chevaux. Une fabrication très animée y existait autrefois de fil et de toiles, qui se vendaient à Pouancé, Craon, Segré et dans la Bretagne. Les filassiers tenaient leurs échoppes dans des halles, espèce de haut et long hangar, couvert en bois et ouvert de trois côtés, encore debout devant l'église. La mesure du pays comptait 12 boisseaux au setier pour 15 des Ponts-de-Cé.
    La Mairie, avec Ecole laïque de garçons, a été édifiée en 1861. L'Ecole de filles (Soeurs de Torfou) est installée depuis le 22 février 1872 dans une maison léguée à l'Evêché pour cette destination par le curé Audigane.
    L'Eglise, dédiée à saint Maurille (succursale, 5 nivôse an XII), n'est qu'un édifice vulgaire (35 m sur 3) reconstruit en 1579, incendié pendant la Chouannerie, remis par partie seulement en état après la guerre, restauré en 1842 et de nouveau en 1849. On peut y signaler dans l'abside deux statues (XVIIIe s.) de St Jean l'Evangéliste et de St Maurille, sous l'autel une crypte murée, renfermant, dit-on, quatre cercueils, dans la nef d'anciens fonts baptismaux en pierre blanche et une Résurrection remarquable du XVIIe s. — Vis à vis le chevet, dans le pré de la Montée, existait une excellente fontaine publique dite de St-Maurille, qui fut bouchée vers 1616.
    Il n'a été relevé aucune trace celtique ni romaine sur l'étendue de la paroisse dont la fondation, comme celle du bourg, est antérieure à la seconde moitié du XIe s. L'église appartenait au seigneur. Payen de Bouillé malade en fit don, avec le droit de cure, à l'abbaye St-Nicolas d'Angers, à qui son frère Bernard avait déjà accordé droit d'usage dans ses forêts. L'abbé y constitua un prieuré réuni dés le XIIIe s. à la mense conventuelle.
    Curés : André de Daoul, 1300. — Fleury Hallenault, 1579. Cette année, le 8 septembre, l'évêque dédia et consacra l'église reconstruite et les cinq autels, dans la base desquels il avait déposé des reliques, — et le lendemain, la chapelle seigneuriale, dite encore du château, qui fait face à l'allée principale du château. — Jean Ménand, 1595, 1628. - Julien Lelièvre, 4 octobre 1631, 1656. A l'occasion du jubilé il conduisit ses paroissiens le 23 juin 1653 à Angers, où 105 d'entre eux reçurent la Confirmation. — Boury, 1658-1659, V. ce nom. — M. Delorme, 1660. — Jérôme Joret, 1677, t le 4 mars 1702, âgé de 68 ans. — Marc-Gabriel Galliot, 12 décembre 1702, t le 1er avril 1726, âgé de 64 ans. — Franç. Ricoul de Rouvray, 19 octobre 1726 jusqu'au 16 août 1731 qu'il est « chassé, dit une note marginale, « par un arrêt du Grand Conseil ». Il s'était fait nommer directement par la cour de Rome sans présentation de l'abbé de St-Nicolas. — Jacq.- Ant. Godreuil, du diocèse de Coutances, 26 septembre 1731, t le 29 novembre 1762, âgé de 68 ans. — Louis Roches, janvier 1763, t le 19 mai 1781, âgé de 61 ans. — Ant.-Gab. Chauveau, 6 septembre 1785, t le 25 août 1786, âgé de 55 ans.— Giron, 16 octoçre 1786-13 octobre 1790. — Clément Delaunay, 30 octobre 1791, prète le serment, puis le rétracte (10 janvier 1792). — Divers desservants jusqu'au 31 décembre 1793.
    On trouve une école tenue en 1601 et en 1648 par un des chapelains.
    La seigneurie très-antique formait une châtellenie relevant du château d'Angers à 40 jours de garde. Elle donne son nom jusqu'au XIIIe s. à une famille de chevalerie et garde à son tour celui de la puissante famille Aménard à qui elle a passé dès au moins le XIVe s. jusqu'au milieu du XVe s.; —après elle, la famille de Bueil. — En est sieur Jacques, bâtard de Bueil en 1460, Ant. Lobbes mari de Renée de Daillon, 1500, Georges de Bueil, capitaine de St-Malo, 1540, Jean-Léonard d'Acigné, gentilhomme ordinaire de la chambre, 1655, de qui hérite le maréchal de Richelieu, qui vend la terre, Louis-Benjamin de La Mollie d'Andigné 1756, Ch -Jos.-Augustin Walsh, vicomte de Serrant, 1772, mari d'Anne-Marguerite-Julie-Félicité Pasquier de Lugé, dont la famille le possède encore.—Le Château servait en l'an IV de retraite ordinaire aux chouans commandés par Lecomte et l'abbé Testu. — Un porche carré le précède, encadré de deux énormes tours rondes, à demi-engagées, auxquelles se rattachent des constructions continues avec tourelle d'angle en poivrière, le tout autrefois enceint de larges douves, en partie seulement comblées ; vers l'entrée à droite une fuie ronde. Une belle esplanade bordée de hauts peupliers mène à une cour irrégulière ; en face, les servitudes à demi-cachées par des peupliers ; à gauche l'habitation, sans grande apparence extérieure, mais ouvrant de plain-pied vers N. et vers l'E. sur de belles réserves de verdure que bordent les douves et que précède une antique avenue. Il y a été trouvé vers 1780 des boulets dans les murs et des cadavres dans la cour.
    La paroisse dépendait du Doyenné de Candé, de l'Election et des Aides d'Angers, du District de Segré, du Grenier à sel de Pouancé. Un poste de gabelle avec lieutenant y résidait au XVIIe s. — Elle formait de 1793 à 1803 le chef-lieu d'une justice de paix et d'un canton comprenant les communes de Grugé, Bourg-l'Evèque, Combrée, Bourgd'Iré, Noyant, Nyoiseau, l'Hôtellerie et Châtelais.
    Maires : Hunault, 5 février 1790. — Halligon, 1793. — Christ. Guion, an V-an VIII — Franç. Fourmont, an VIII- an XII. — Jos Legueu, 17 brumaire an XII, démissionnaire en 1808. — Ch.-Jos.-Augustin Walsh de Serrant, 1er septembre 1808-10 mai 1812. - René Malin, 9 juin 1812. — Jean Faucheux, 3 novembre 1815. — Walsh de Serrant, 13 février 1826. — René Malin, 30 septembre 1830. — Louis Bource, 11 novembre 1832. — René Malin, 2'2 septembre 1840. — J.-Ach. Hunault, 17 juin 1847.
    Arch. de M-et-L. C 106, f. 460; 118, 489, 194, 202; E 1481 et 3218. - Arch. comm. Et.-C. — Dom Bétancourt.
     

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