la
litre des seigneurs de Candé
-
- En
l'an 1609, les Augustins de Candé ont été réformés à la diligence de frère
René Marcé, l'un des moines du couvent et enfant de le Brocherye en la Cornuaille.
Ils vivaient d'une mauvaise vie ; le plus souvent il n'y avait que la
cloche à chanter leurs matines. Ceux qui voulurent prendre l'habit de réformation,
il leur fut permis. Il n'y eut que frère Tristan Bréheret et ledit Marcé
qui prirent ladite réformation.
- Le
vendredi 30e jour de mai 1614, Mr de Chambellay, avec son régimentde bien
mille hommes de cheval, sont arrivés à Candé pour y loger. Ils ne faisaient
que danser et faire bonne chère au dépens des habitants. Ils avaient des
étapes ès paroisses circonvoisines où ils picouraient ; Freigné, La Cornuaille
et Angie ne furent point picourés. Ils ne délogèrent point jusqu'au jeudi
suivant l'octave du Sacre, et allèrent loger à Ingrandes.
- Le
vendredi 8 août 1614, Louis XIII roi de France et de Navarre fait son entrée
en la ville d'Angers. Les feux de joie se firent sur la rivière et sur le
port proches les Trigles le lendemain 9. Et, le lundi 11 il alla faire son
entrée en la ville de Nantes où il toucha les malades des écrouelles le
jour de l'Assomption Notre Dame. Et, en retournant de Nantes, son
régiment des gardes vint loger à Candé une nuit, et de là à Bescon, et le
jour qu'il arriva à Candé, Madame de Montmorency avait délogé de Candé au
matin ; les habitants de Candé la reçurent honorablement, allèrent au devant
d'elle jusqu'à Saint Julien de Vouvantes et les prêtres la reçurent à la
porte de l'église comme dame de Candé.
- Le
1er novembre 1615, un dimanche fête de Toussaint, Mr le Plessis de Juigné
est venu loger à Candé avec sa compagnie de gens de pied ; ont couché deux
nuits à Candé.
- Le
8 décembre 1615, fête de la Conception de Notre Dame, Mr de Vocé avec sa
compagnie de gens de pied est venu loger à Candé et ont rançonné les habitants
dudit Candé, en sorte qu'ils ont été contraints de prendre l'épouvante et
s'enfuit les uns à Angers, à Bourmont, Angrie et autres forteresses de tous
côtés pour éviter la tirannie des soldats et les rançons ; furent deux jours
à Candé, vont loger à Saint Julien en faire autant.
- Au
bout de quinze jours, la Vallée-Piquemouche y vint aussi loger, en fit autant
au reste des habitants qui étaient demeurés audit Candé, tant que tout fut
contraint de sortir et ôter tout leur bien. Ce qui demeurait était tout
perdu. Il ne demeure que deux habitnts à Cande, Pierre Godier et Vincent
Harembert qui souffrirent de grande perte. Il n'était aucune semaine qu'il
ne vint des compagnies à Candé ; comme les uns délogeaient, les autres arrivaient.
C'étaient tous Normands et Manceaux qui menaient tous les bestiaux en leur
pays, si on les dégageait ou si le seigneur n'allait les recoure. Et ceux
-
familles
Cartes
postales de Candé
Autres
cartes postales
du Maine-et-Loire
Autres cartes postales de France
collections
personnelles, tous droits de reproductions de ce site réservés
Candé,
les Halles
Candé,
place des Halles
Candé,
un jour de marché Passez
sur cette image, il fait nuit
Candé,
château de Beaulieu
Candé,
la Rivière
Candé,
manoir de la Grenouillée
Candé,
château de Villegontier
oolllections
personnelles, tous droits de reproductions de ce site réservés
en
savoir plus