Nantes, hôpitaux

Autres cartes de Nantes. Plan Jouanne 1892 (extrait). Un peu d'histoire pour comprendre les cartes postales

Nantes, Hospices civils de Nantes, cours d'honneur (Saint Jacques)  

Nantes, Hôtel-Dieu de Nantes, cours d'honneur (Saint Jacques)  

 

Nantes, cour d'honneur de l'Hôtel-Dieu  

Nantes, une salle de malades de l'Hôtel-Dieu  

Nantes au début du 20e siècle, à travers les cartes postales : lieux, en ordre alphabétique :  Barbin  Bateaux-lavoirs  Place du Bouffay  Bouffay (marché)   la Bourse  Gare de la Bourse  quai Ceineray  Statue du général Cambronne  chapelle des Capucins  Rue des Carmes   Cathédrale  Château   Château au bord de la Loire  place du Commerce  place de la duchesse Anne  Quai Duquesne  Pont de l'Ecluse  Eglises  Bords de l'Erdre   Anciens quais de l'Erdre île Feydeau  Quai Flesselles  place du maréchal Foch  Gares  place Graslin  théatre Graslin  Statue d'Ange Guépin   Pont Haudaudine  Petite Hollande (marché)   Hôpitaux  Jardin des Plantes  Statue de Jeanne d'Arc   La  Loire   Anciens quais de la Loire  Statue de la Loire  place Louis XVI  Statue de Louis XVI   Rue du Lycée   église de la Madeleine  Pont de la Madeleine  Mairie  Vieilles maisons  Manifestations du 14 juin 1903  Marchés  Pont Maudit (marché  de la Petite Hollande)  Statue du général Mellinet  Hôtel Montaudouin Pont Morand  monument aux Morts  Musées  Chapelle de l'Oratoire  Places  Pont de Pirmil  la Poissonnerie  Ponts  Port  place du Port Comuneau  quai du Port-Maillard   Préfecture  rue Prémion  Expulsion des Prémontrés théatre de la Renaissance  route de Rennes  place Royale  Pont de la Rotonde  Rues  cours St André  église St Clément  Sainte-Anne  église Ste Croix  église St Félix  église St Jacques  église St Nicolas  Cours Saint Pierre  porte St Pierre  église St Similien  boulevard Sébastopol  Statues  rue de Strasbourg  Théâtres  église Toutes Aides   Pont Transbordeur   Nacelle du Pont Transbordeur  Statue de Jules Verne  Ile de Versailles  Statue du colonel Villebois-Mareuil     
 
Nantes en flanant par Henri Barbot, 1930 (ouvrage numérisé sur ce site)
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Histoire : Ce qui est suit, écrit en vert, est extrait de l'ouvrage d'Edouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, 1906, fidèlement numérisé par O. Halbert
Quai de l'Hôpital Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix. De la place de l'Hôtel-Dieu au pont Maudit. Guépin dit que le quai fut commencé en 1636.
On le désigne parfois sous le titre de quai de l'Hôtel-Dieu, il fut aussi dénommé un instant quai de la Barbinais.
Le quai était en bien mauvais état à la fin du XVIIIe siècle, les pourparlers durèrent longtemps, enfin, en 1835, il fut décidé que la Ville prendrait à sa charge.le tiers dela dépense, quelqu'en fût le chiffre. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Rue du Vieil-Hôpital Troisième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix. De la rue de la Poissonnerie au quai Jean-Bart. Le nom de cette rue lui vient de l'Hôpital de la Ville, dit Notre-Dame-de-Pitié, dont nous avons déjà parlé. Placé d'abord rue des Jacobins, puis, en 1499, transféré dans la rue d'Erdre près de l'embouchure de cette rivière, d'où il prit le nom d'Hôpital d'Erdre, construit de 1503 à 1508 sous la direction de Guillaume Patissier, il devint, en 1569, l'Hôtel-Dieu. Il fut vendu, en 1655, par la Ville et transféré dans la prairie de Gloriette.
II y avait clans cette rue l'auberge du Griffon, que nous avons eu l'occasion de noter ailleurs, comme étant le lieu préféré de rendez-vous par les marchands de toiles.
Dans une pièce de l'an VII, nous trouvons un autre détail que nous signalons, c'est que c'est principalement sur le quai Jean-Bart, voisin de notre rue, que les vanniers exposaient journellement leur osier et les marchandises fabriquées par eux. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Place et Square de l'Hôtel-Dieu Quatrième arrondissement_ Paroisse de Sainte-Croix. Du pont de la Belle-Croix au quai de l'Hôpital. On peut dire squares au lieu de jardin, puisque celui-ci, si bien tracé, en 1868, pour égayer la façade du monument, se divise en deux parties qui prirent, en 1900 (décision municipale du 13 juin, suivie d'un décret présidentiel du 24 juillet), les noms de Chassaignac et de Maisonneuve.
Le 26 septembre 1901, on inaugura leurs bustes dus à une souscription de médecins, d'élèves, de clients et de personnes de tout rang, réunis dans l'idée commune de perpétuer le souvenir des deux chirurgiens qui avaient laissé dans la science française, au siècle dernier, une trace profonde. Deux Nantais, MM. Le Bourg et Bareau furent chargés des bustes, M Marchand, architecte en chef de la Ville, s'occupa du piédestal. Une brochure parue, en 1902, de M. le docteur Rouxeau, relate les détails de la cérémonie et donne les renseignements sur la vie de nos deux illustres compatriotes.
Chassaignac Pierre-Edouard-Marie, né à Nantes le 24 décembre 1804 et mort le 26 août 1879 ; Maisonneuve Jacques-Gilles, né le 10 décembre 1809 et mort à l'âge de 88 ans dans sa propriété de la Roche-Hervé.
Nous venons de dire que l'Hôtel-Dieu y fut transféré vers 1653. L'Ecole de Médecine, installée à Nantes au mois d'août 1808, fut érigée en Ecole de plein exercice par décret du 28 jan. vies 1876. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Rue Saint-Jacques Quatrième arrondissement. Paroisse de Saint-Jacques. De la place de Pirmil à la route de Poitiers. On disait, tout au moins en 1790, ou rue Saint-Jacques ou rue de Pirmil, le premier nom a prévalu, c'est du reste la dénomination de l'église et de l'hospice.
L'église serait, dit-on, la plus ancienne de Nantes ; le prieuré de Saint-Jacques de Pirmil, de l'ordre de Saint Benoit, se rattachait à l'origine à Saint Martin de Tours ; au XIIe siècle il passa avec l'abbaye sous la dépendance de Saint Jouin de Marnes. Les Bénédictins de Saint-Maur, qui s'y installèrent en 1664, se qualifiaient curés primitifs de la paroisse de Saint-Sébastien d'Aignes ; Saint-Jacques, après avoir été succursale de Saint-Sébastien, devint paroisse le 25 mai 1791.
L'hôpital général, qui est l'ancien prieuré, fut construit en 1831, et le Sanitat y fut transféré en 1834.
Un cimetière était annexé à l'église, puisque en l'an XII le Conseil de Fabrique demande l'autorisation d'en démolir le mur, d'en ôter les terres et.de faire déboucher une porte, ce qui ne peut être insalubre, dit la requête, « attendu que depuis la Saint-Pierre 1793 il n'y a été l'ail aucun enterrement ». (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)