Nantes, places

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Nantes par ordre alphabétique.  Plan Jouanne 1892 (extrait). Un peu d'histoire pour comprendre les cartes postales  
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Nantes, place Graslin . Lire la place Graslin racontée par un témoin de 1905,  Ludovic GARNICA DE LA CRUZ,  et ajoutez vos commentaires sur le forum sur la place Graslin

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Nantes, place du Bouffay  

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Nantes en flanant par Henri Barbot, 1930 (ouvrage numérisé sur ce site)
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Histoire : Ce qui est suit, écrit en vert, est extrait de l'ouvrage d'Edouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, 1906, fidèlement numérisé par O. Halbert
Place Graslin Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint-Nicolas. Débornée par les rues Crébillon, .J.-.J.-Rousseau, Piron, Voltaire, Racine, Corneille et Molière. Cette place est le point central du quartier, autrefois coteau abrupte et peu habité, créé par Jean-Joseph-Louis Graslin; écuyer, avocat au Parlement de Paris, Receveur-Général des fermes du Roi à Nantes, né à Tours le 13 décembre 1728, mort à Nantes le 11 mars 1790.
Il fut le créateur de toutes les voies comprises entre les abords de la Fosse et la place Royale ; on lui doit la construction de la salle de spectacle (1787), qui porte son nom, et l'exécution d'une quantité d'autres projets, pour lesquels il dut compromettre son repos et engager même sa fortune.
Les délibérations qui ordonnèrent les travaux sont du 13 novembre 1779 et du 26 février 1780 ; à Mathurin Crucy revient l'honneur du plan des bâtiments.
Cette place fut appelée place de la Comédie, place impériale. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Place du Port-Communeau Deuxième et troisième arrondissements. Paroisse de Saint-Pierre. De la rue de Strasbourg au Pont Morand. On a discuté sur ce nom et on a même voulu l'expliquer par un jeu de mot, en changeant son orthographe ; tout est possible, après tout.
La place représente l'emplacement de l'ancien couvent des Pénitentes dont une partie devint plus tard l'Hôtel de Bretagne.
En 1815, alors que le Gouvernement venait de créer dans chaque Département un nouveau corps d'infanterie, destiné à renforcer la police et à décharger les garnisons des villes d'une partie du service de place, on y installa la compagnie départementale de la Loire-Inférieure, qui se composait de 100 hommes, dont 3 officiers, et on désigna l'immeuble par le nom de « Caserne des Pénitentes ». Cette compagnie disparut en 1818. Elle fut d'abord dénommée place d'Aiguillon, du nom du Duc qui en ordonna les travaux en 1757, puis place de la Concorde pendant la Révolution ; un arrêté municipal du 13 août 1818 lui rendit son nom actuel.
Au moyen-âge, beaucoup de marchandises étaient amenées à Nantes par l'Erdre, et on les débarquait au Port Communeau, après leur avoir fait passer la chaussée de Barbin. Le premier projet de marché date de 1745 ; le 12 avril 1777, on y installa les marchands de beurre et de fil, renvoyés de la place du Pilori, et quelques années après on y transportait également le marché aux coutils qui se faisait dans la rue de la Salorge. La place ne fut guère modifiée jusqu'en 1808, où on songe à son embellissement ; mais les projets se succédèrent sans être exécutés, jusqu'en ces dernières années ; le fond, occupé alors par l'hôtel de Bretagne, disparut pour l'achèvement de la rue de Strasbourg. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Place Royale Troisième arrondissement. Paroisse de Saint-Nicolas. De la rue d'Orléans à la rue Crébillon, Place Saint-Nicolas, place Louis XVI, Champ de la Liberté, place de l'Égalité, place Impériale, tous ces noms pour une place qui n'était encore qu'à l'état de projet en mars 1790 ; le dernier lui fut appliqué par arrêté du 3 juillet 1852.
La porte Saint-Nicolas, percée dans l'enceinte de Pierre de Dreux, et reconstruite depuis 1144, s'ouvrait entre deux tours dites, celle du Nord : Tour de Pierre de Bretagne, et celle du Sud : Tour d'Alix de Bretagne. Elle était couverte extérieurement par un ouvrage avancé, appelé boulevard Saint-Nicolas, sur lequel fut élevée la place. Cette porte et ses deux tours furent démolies en 1790.
On peut encore apercevoir un fragment de l'ancien mur de ville dans la rue Duvoisin, dont les machicoulis apparaissent très nettement, vus des fenêtres des immeubles de la rue de l'Arche-Sèche. En 1736, nous rencontrons des requêtes des habitants de l'ancienne place qui demandent à clôturer les terrains (appartenant à la Duchesse du Bary dont ils se déclarent les fermiers), pour échapper aux malfaiteurs qui y affluent « depuis que la ville a fait baisser la place Saint-Nicolas, et jetté les terres dans les douves de Saint-Nicolas et fait faire un chemin de la Porte Saint-Nicolas à la place Bretagne ».
Un acte de 1769 cite un immeuble « situé sur la place Saint-Nicolas, au joignant l'enseigne du Lion d'Argent ». Un autre de 1782 se rapporte à une maison « qui doit entrer dans la formation de la rue à ouvrir pour communiquer du Bouvet à la place Saint-Nicolas », et enfin un de 1780 mentionne « les constructions de la nouvelle place Saint-Nicolas » en même temps que l'acquisition faite par la Ville « des possessions du sieur Graslin sur la place Saint-Nicolas » ; puis, à la date du 10 octobre de cette même année, « l'état des noms des locataires et fermiers des maisons et boutiques, chambres et appartemens sittués tant entre les portes de Saint-Nicolas que sur la place du même nom, et auxquels MM. les Maire et Echevins ont fait dénoncer de cesser leur jouissance à la feste de Saint-Jean-Baptiste de 1789 ». Un des propriétaires présente ses titres de propriété, parmi lesquels il y a un acte sur vélin du 30 avril 1699 et un du 8 aoùt 1749, accompagnés d'un état des lieux du 28 février 1787, qui fournit des détails sur cet emplacement de la place Royale.
Sur cette place existe une fontaine dont l'inauguration eut lieu le 16 mars 1865; elle est ornée de génies et de statues en bronze représentant la Loire, l'Erdre, la Sèvre, le Cher et le Loiret; sur le sommet, est placée l'image en marbre de la Ville. Toutes ces statues sont ducs au ciseau d'un nantais M. du Commun du Locle.
Le plan de la place est l'oeuvre de M. Crucy. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)