Louvaines, par O. Halbert
par O. Halbert Travaux personnels, tous droits de reproduction réservés
 

lieux

 
ci-contre : carte dite de Cassini
seigneurie : La seigneurie de Louvaines avait titre de chatelenie. Elle a d’abord relevé de la baronnie de Candé et de Marigné, et a appartenu à Jean de Vendôme en 1444, à Thibaut de Beaumont en 1481, puis par héritage à René Du Bellay (2), elle est acquise par Bautru 1518 rejoignant ainsi la baronnie de Segré. Elle est acquise 1609 par les Walsh de Serrant qui la revendent en 1751 au marquis de Scépeaux. En 1789 en était seigneur le comte de Chantepierre. Elle ne recouvre pas le même territoire que la paroisse, en particulier n'en font pas partie la seigneurie du prieuré Notre Dame de la Jaillette, et la seigneurie de la Métairie de la Jaillette. Le 30.5.1742  René Fourmond est fermier de la baronnie de Segré, chatelenie de Louvaines, château du Percher, terres fiefs et seigneuries en dépendant, demeurant en sa maison de Laleu à Thorigné  (AD49-5E32/18)
  • la Chesnaye : le 17.4.1569  h.f. Jehanne Gauvaing femme de h.h. Claude Poisson Sr de la Chesnaye & h.h. François Chaston Sr de la Perchere tant en son nom que comme procureur & soy faisant fort de h.f. Françoise Gauvaing son épouse vendent à h.h. Macé Eveillard avocat à Angers siège la closerie & appartenances de la Chesnaye à Louvaines & environs, composée de maisons jardins rues yssues 15 journeaux de terre labourable 10 quartiers de vignes 4 hommées de pré avec les boys hayes pastures apartenances & dépendances d’iceluy lieu, sis au fief de Loupvaines ..., pour le pris de 500 L tz payées contant en présence de nous par led. acquéreur ausd. vendeurs ... fait en la maison & hostellerie de la Harpe à Angers Trinité en présence de Jehan Maslin cordonnyer (AD49-5E36/004)
  • Louvai1.jpgle Hardas : Le 14.2.1667 Charles François d’Andigné marquis de Vezins et Marie Collin son épouse Dt à Angers, vendent à Toussaint Chastelain juge consul d’Angers, la maison noble, terre fief et seigneurie du Hardas à Louvaines, domaine métairie vigne bois taillis et bois de haute futaie, meubles en ladite maison du Hardas, la métairie de Chematz au Lion d’Angers, qui lui appartient de la succession de †Charles d’Andigné baron d’Angrie son père, ainsi que †Rousseau en a joui à titre de ferme. Vente faite pour 36 500 L sur laquelle à déduire 8 623 L due par ledit Sgr de Vezins audit acquéreur (AD49-1E1135 - aveux de Sainte-Gemmes-d’Andigné)
  • l'Hôtel du Cheval Blanc : au bourg de Louvaines - 1772 Pierre Beaumond hôte
  • la Huzère (lieu disparu) :  Le 12 prairial XII, Marie Allard majeure non mariée Dt au Tertre, René Allard cordonnier, Renée Allard majeure non mariée Dt au Tertre, Perrine Manceau veuve de Pierre Allard tutrice de leurs enfants mineurs Dt à Louvaines, Nicolas Al-lard cordonnier pour lui et comme tuteur desdits mineurs, Dt à Gené, et Jean Allard laboureur Dt à Louvaines, vendent à François Manceau serger Dt au village des Anges à St Quentin en Mayenne, et à François Bodin propriétaire et Françoise Gaultier sa femme Dt au bourg de Nyoiseau, la closerie de la Huzère à Louvaines à eux échue de la succession de Pierre Allard leur père, beau-père et ayeul, pour 1 800 F, à charge de verser à Madame veuve Boreau de Roincé la rente de 15 F (AD49-5E32/042)
  • la Jaillette sur Louvaines : histoire du prieuré de la Jaillette, du bourg et des habitants
  • Launay : Le 6.3.1550 n.h. Michel Lemaczon procureur du roy dt à StMichel du Tertre à Angers, Me Jehan Poisson notaire royal en la paroisse de la Trinité, se faisant fort de  n.h. Franczoys Lemaczon Sr de Laulnay de Louvaynes ...  (AD49-5E5/310) Le 17.1.1750 Titre sacerdotal donné par h.h. André Quittet, Md Dt au lieu seigneurial de Launay à Louvaines, à André Quittet clerc tonsuré étudiant en théologie à Angers, consistant en la métairie de la Chauvelaye à Saint Aubin du Pavoil tenue de la seigneurie de Louvrinière
  • Loisseau : métairie dépendant du prieuré de la Jaillette
  • Louvai2.JPGla Grande Montouzière : métairie relevant du fief du prieuré Notre Dame de la Jaillette 2 septiers de bled seigle mesure de Marigné à l’Angevine : 1629 Mathurin Lemasson écuyer Sgr de Launay et de la Grande Mautouzière | 1665 de h.h. Sr de la Garelière, fermier du lieu et métairie de la Grande Mautouzière à Louvaines, 20 boisseaux de bled seigle mesure de Segré revenant à 24 boisseaux mesure de Marigné | 1725 Delle  Claude Bedane veuve de †n.h. Lézin Martinet ancien consul d’Angers, y Dt, curatrice des enfants mineurs de †h. Louis Lemore Sr de la Minelière et de dame Claude Martinet son épouse | 1785 au Sr Maussion du Joncheray Sgr de Launay
  • la Rité : à 2 km ONO - Possède la closerie : le 27.6.1731 partages en 2 lots du lieu et closerie de la Risté à Louvaines entre André Quittet époux Trillot ayant les droits de sa femme, et Pierre Clemant armurier et Marie Trillot son épouse, restée après le décès de †Marguerite Trillot vivante épouse de Charles Bordere leur sœur …  (AD49-5E32/072)
  • le Tremblay : le 10.1.1746 Ct d’apprentissage consenti du métier de grelleur affranchisseur par h.h. René Hegu grelleur affranchisseur Dt au Tremblay à Louvaines, à Jean Fresneau Dt en la maison dudit Hégu, fils de †Jean et de Anne Theullin Dt à la Rimonnière, entré le 3.6.1744, commencés le 3.6.1744, couché logé blanchi, et libre 12 jours par an, pour 50 L  (AD49-5E32/77)
  • la Verrie : Le 14.8.1749 Yves Mochon receveur des Traites au bureau de Brain sur les Mauges baille à ferme pour 7 ans à Louis Chauvin closier et Elisabeth Pasquer sa femme, la closerie de la Grande Verrie pour 40 L/an (AD49-5E32/77)   
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    Allard     Lemanceau     Vaslin    Il y avait un greleur-affranchisseur
     
     
      Célestin Port, Dictionnaire du Maine et Loire, 1876
     
    Louvaines, canton et arrond. de Segré (5 km) ; — à 52 km d'Angers. — Luppanoe 1419 (D 8). — Sur les coteaux de la rive gauche de l'Oudon, découpés du N. au S. par une double vallée. — Entre Aviré (2 km) au N., Segré à l'O., St-Martin-du-Bois (5 km) à l'E., et la Chapelle-sur-Otlon et Andigné au S., séparés par la rivière de l'Oudon.
    Y passent par le centre, du N. au S., longeant le bourg vers 1'0., la Sazée, aux replis sinueux, et les ruiss. de Danne et du Grand-Vau ; — en bordure, vers S., l'Oudon.
    Le chemin d'intérêt commun de Villepot à Montreuil-sur- Maine descend du N.-E. au S.-0., jusqu'au bourg, où il se retourne à angle droit vers S. sur la Jaillette en longeant l'Oudon ; — s'y relient dans le bourg même le chemin d'intérêt commun de Segré et, à 2,5 km, par un chemin vicinal, le chemin de grande communication de Segré à Miré qui traverse du 5.-0. au N.-E. la partie N.-O. du territoire.
    En dépendent le bourg de la Jaillette (20 mais., 84 hab.), les ham. et vil!. de la Bodardière (13 mais., 49 hab.), du Pont (7 mais. , 31 hab.), de la Rivière-Turbon (6 mais., 16 hab.), du Chêne (5 mais., 17 hab.), de la Piquetterie (4 mais., 9 hab.), du Tremblay (4 mais., 11 hab.), de la Touche-Cerclée (3 mais., 9 hab.), de la Bennerie (3 mais., 9 hab.), de la Huzére (2 mais , 9 hab.), de la Lambergère (2 mais., 8 hab.), les chât. du Hardas et de Launay et 55 fermes ou écarts.
    Superficie : 1 506 hect., dont 16 en bois
    Population : 240 feux en 1720. — 900 hab. en 1790. — 1,029 hab. en 1831. — 931 bah. en 1811. - 878 hab. en 1851. — 921 bah. en 1861. — 803 hab. en 1866. — 816 hab. en 1872, dont 176 bah (45 mais., 50 men.) au bourg, parsemé de vieux logis mais peu à peu transformé par des constructions neuves.
    Bureau de poste de Segré. — Perception d'Av ré.
    Mairie avec école communale laïque de garçons, acquise le 12 octobre 1842. — Ecole de filles (Soeurs de St-Gildas) dans une maison acquise le 15 avril 1864.
    L'Eglise, dédiée à St Aubin (succursale, 5 nivôse an XIII), a été remplacée en 1858-1869 (arch. Delestre) par un vaste édifice en style gothique dont la construction a coûté 48 523 F
    Une seconde église succursale existe à la Jaillette, V. ce mot. — Vers S.-0. la chapelle St-Moron a été longtemps le centre, le 16 mai, d'un pèlerinage autrefois fameux dans le pays et qui s'est converti en assemblée.
    L'ancienne Cure, tout à l'entrée du bourg, sert encore de presbytère, ayant été rachetée par la commune en janvier 1829.
    On a détruit en 1815 un vaste dolmen, qui s'élevait sur les dépendances de Launay, dans la prairie au bord de l'Oudon. — La voie romaine, dite encore aujourd'hui clans le pays le chemin d'Épinard et qui conduisait vers N.-0. à Craon, traversait tout le territoire, pavée jusqu'en 1860 de larges dalles, déposées encore à cette époque à la Mairie en attendant leur emploi.
    Aucun document ne m'est connu sur la fondation de l'église, dont l'existence est constatée au mie s. La cure en restait à la présentation du chanoine semainier de St-Maurice.
    Curés : Pierre Richer, 1419. — Pierre de la Panouze, 1569. — Jean Mauviel, 1601, juillet 1618. — Mathurin Rouault, 1624, qui ne réside pas. — Pierre Mallevault, novembre 1635, mort âgé de 77 ans le 9 mai 1686 et inhumé le 10, la tête dans le choeur, le reste du corps dans la nef. — Et. Valleau, juin 1686, t le 7 février 1700, âgé de 44 ans. — Guibert, 14 février 1700, octobre 1701. — Claude Faultrier, novembre 1701, t le 25 septembre 1723, âgé de 52 ans. — Pierre-Eustache Cohon, octobre 1723. t à Angers et inhumé dans l'église St-Evroul, le 18 octobre 1740. — Jean-Félix Sourdille de la Valette, 27 octobre 1740. — De 1770 à 1780 les registres manquent. — Louis-René Bertrie, 1773, qui refuse le serment, et envoyé à Nantes, périt, croit-on, en route dans une noyade. — Son. vicaire Launay avait été transporté en Espagne en septembre 1792.— Montagne, élu le 2 avri11791.
    La seigneurie de Louvaines formait une châtellenie, qui comprenait la paroisse uniquement, à l'exclusion de celle de la Jaillette, et qui pour l'hommage relevait de Candé et de Marigné, pour la juridiction du présidial de Chateaugontier, moins les fiefs de la Chouanière, de la Bénardiére, du Haut-Rossignol et des Vaux. — En est sieur Jean de Vendôme en 1444 ; — Thib. de Beaumont en 1481, René du Bellay en 1518, Jacq. du Bellay en 1537, Eustache du B. 1567, Bautru , grand rapporteur de France , 1609 , Guill. de Bautru, 1698, Walsh de Serrant, qui vend en 1751 au marquis de Scépeaux du Houssay ; — Joseph-Franç.-Gabr. de Scépeaux, t le 16 avril 1786, — le comte de Chantepierre en 1789.
    La paroisse dépendait du Doyenné de Craon, de l'Election d'Angers, du District de Segré.
    Maires : Pierre Cartier, 1er messidor an VIII-1806.—Itené-André Sourdrille, 7 février 1806-octobre 1840. — Pierre Jouanneaux, 30 octobre 1840. —  Arsène Guillot, 22 novembre 1846. — Henri d'Andigné, 29 mars 1857, en fonctions, 1876.
    Arch. de M. et-L. C 106, f. 147 et 194. — Arch. comm. Et.-C. — Mss. 917, f. 45 et 449. — Revue d'Anjou, 1854, t. 1, p. 169. — Pour les localités, voir, à leur article, la Rivière-Turbon, St-Moron, Lavau-Guillaume, Launay, la Jaillette, le Perrin, etc. 

     

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    Louvaines, la Grand'Rue

    Louvaines, les ruines du Hardas  Passez sur cette image, une autre apparaît

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