Bessière
(la) - maison dans le bourg de Souzay
- Ferme commune de Villebernier
Bissière
Pas de lieu de ce nom
Bois-Bernier
(le) - en Noëllet
voir ma page sur Noëllet
Bourgonnière,
(la) château., Commune
de Bouzillé, à 2 400 m du bourg. — Anc.
terre seigneuriale avec château-fort, consistant au XVIIIe s. encore en
deux pavillons formant un équerre flanqué de cinq tours à demi saillantes,
avec cuisines et offices en voûtes d'arête ; au-devant, une galerie et dans
le même alignement, deux enclos, au bout desquels une chapelle, accostée
d'une grosse tour ; au-devant une grande cour murée avec double portail
; dans l'angle à l'O. une tour ; deux autres aux deux angles; — à côté,
un jardin où vers les angles subsistaient la masse d'une vieille fuye et
une tour (1740). — De la seigneurie dépendait une grande partie de la paroisse
de Bouzillé et de nombreux fiefs dans les paroisses de la Chapelle, du Marillais
et de St-Florent, dont les titres comprenant plus de cinquante volumes,
déposés au District par le feudiste Tonné, le 4 pluviôse an II, furent immédiatement
brûlés. La fortification du château fut autorisée, après une longue opposition,
par l'abbé de St. Florent, le 15 juillet 1446, sous réserve de tous ses
droits (le justice sur ses sujets. Divers arrêts du Parlement de Paris de
1481-1492 maintinrent aussi à l'abbé son droit de chasse avec chiens et
autres animaux sur les terres de la Bourgonnière et Bouzillé.
Les
premiers seigneurs qu'on rencontre sont, Raoul le Gaudi , chevalier, 1340,
puis Hugues Pelaud et Marguerite de Savennières
en 1370, dont
la fille Lucette Pelaude épousa en 1384 Jean
Chapperon , leur fils Jean Chapperon 1434 , Jacques Duplessis, mari d'Ainette
Chapperon , 1446, Jeanne Duplessis, épouse en 1560 de Jean d'Acigné, et
en secondes noces, vers 1580, de Georges de Vaudrey. — Georges-Anne-Louis
de Vaudrey, marquis de St-Phal, vendit la terre à Claude Boylesve le 21
juin 1656 ; sur qui la même année Louis de Cossé-Brissac exerça le retrait
lignager comme aux droits de Jeanne d'Acigné, fille de J. d'A., qui avait
épousé Charles de Cossé-Brissac. A son tour Albert de Cossé-Brissac vendit
le 15 septembre 1670 tous ses droits à Louis de Grimandet dont la famille
posséda la terre jusqu'en 1824, qu'elle l'a cédée à M. de Saint-Pern, propriétaire
actuel.
L'habitation,
de construction récente, présente un vaste rectangle, avec deux ailes en
retour sur la face N , dont les angles s'arrondissent en forme de tours.
A l'entrée, vers PO., un péristyle de huit colonnes ioniques porte un balcon
de granit. L'ancien château, visité et fouillé dès le 12 avril 1793 par
les Bleus, fut brûlé en 1794 et est resté tel que l'a fait la Révolution.
La cour garde encore à l'angle N.-O. une tour avec porte du XVe s., vers
S. une autre à créneaux et plate-forme, accostée d'une tourelle hexagonale,
dont l'escalier de 134 marches ouvre aux divers étages sur des salles à
voûtes armoriées. — Mais la chapelle existe intacte (10,40 m sur 5,60 m),
admirable édifice dédié à la Transfiguration, du milieu du XVIe s.,
tout entouré de verdure, la voûte divisée par des nervures de pierre, en
compartiments sculptés, chargés d'écussons avec 34 pendentifs peints de
vert et d'or ; le choeur à trois pans coupés, éclairés chacun d'une
fenêtre ogivale à meneau quadrillé ; au centre, un admirable vitrail représente
le Père Eternel bénissant, ayant à sa droite des chevaliers, qui s'appuyent
sur le T symbolique , et plusieurs écussons , parmi lesquels ceux de Saint-Pern
et de Cornulier. Sur le fond s'étend une sorte de retable, haut de 3 m,
en manière de jubé, percé de deux portes ; au-dessus une statue colossale
de la Vierge, le manteau doré avec inscription ; de chaque côté, les statues
de Saint-Antoine et de St-Jacques, mais d'exécution inférieure. — L'autel
principal, le seul encore consacré, porte un Christ singulier, vêtu d'une
longue robe bouclée à la ceinture, la tête ceinte d'une couronne de comte,
les pieds touchant à la pierre même de l'autel , type italien d'une exécution
saisissante ; aux deux côtés, sur le plein du mur sont peints Charlemagne
et saint Louis. Les semis de T, croix de potence ou de saint Antoine, qui
décorent les murs et les vitraux, assignent une date à cette construction
en rappelant le mariage de Charles Duplessis avec Louise de Monfaucon, protectrice
particulière de l'Ordre de St-Antoine (1500). On l'attribue sans aucune
certitude, mais sans invraisemblance, au célèbre Jean de Lespine. — Sur
l'entrée, une tribune on pierre, porte six panneaux peints, représentant
les quatre Evangélistes, St-Michel et St-Jérôme. La galerie supérieure communiquait
avec les apparlements seigneuriaux par une salle intermédiaire, à cheminée,
avec voûte identique à celle de la chapelle. — Le parc, de 15 hect., augmenté
vers N. de 25 hect. de bois et divisé par un ruisseau à multiples cascades,
conserve sur une élévation les ruines d'une autre chapelle dite de Madame.
(Arch. de. M.-et-L. H St-Florent B 1. — D. Huynes, Mss. f. 304-306.—Arch.
comm. de Bouzillé Et.-C. — Godard-F.. Nouvelles arch.. n° 26. — Répert.
Arch., 1868. P. 299. — Bouton et Daguerre, Vues pitt. , t. p. 31.
— De Wismes, La Vendée. Ces deux derniers ouvrages donnent des vues,
le premier du château, le deuxième de la chapelle. V. aussi un dessin de
Hawke dans l'Anjou par M. Godard-F.)
Chaperonnière
(la), f., commune de Jallais ; — anc.
fief et seigneurie avec château rectangulaire des premières années du XVIe
s., dont une partie vers FE., incendiée à la Révolution, sert de logement
au fermier. L'autre partie vers l'O. reste intacte. La façade principale
est ornée de fenètres à meneaux simples ou entrecroisés et de pignons a
crochets, ornements et fleurons, et garde accolée au centre une belle tour
octogone à triple étage, où circule un superbe escalier en granit et dont
la porte en accolade, à chou fleuronné, décorée d'élégants feuillages sculptés,
est surmontée des armoiries des Du Plessis : De
sinople à l'écu d'argent en abime, accompagné de vannets en orle,
et d'un autre écusson parti du précédent et
de gueule fretté d'hermine qui sont les armes
des Coesme ; vers S., la chapelle, transformée en hangar par l'ouverture
d'un portail dans le plein du chevet ; à l'intérieur une crédence en accolade,
ainsi que l'arc de la porte, dont l'encadrement se continue jusqu'à terre
en forme de colonnettes. A distance, dans le flanc de la belle et large
chaussée de l'ancien étang, a poussé, depuis deux cents ans, un chêne aujourd'hui
découronné, de 5 m de circonférence à 60 centimètres au-dessus du sol. L'Evre
passait vers N. au pied du château. — La terre doit son nom, comme la rue
Chaperonnière d'Angers, à la puissante famille Chaperon, qui la posséda
jusqu'à la fin du XVe s. Race de chevaliers, sans cesse « au service ordinaire
» du roi, elle a laissé un souvenir légendaire. La complainte de la
Pie, populaire dans la Vendée, raconte les
infortunes d'un seigneur de la Cha peronnière, qui trouve au retour de la
guerre sa femme remariée. Alnette Chaperon, fille de Jean Ch. et de Lucette
Pelaud , apporta la terre vers 1440 à Jacques
du Plessis. C'est Jean du Plessis et Renée de Coesme, sa femme, qui firent
reconstruire le château vers 1530 ; mais Renée, devenue veuve, et remariée
à Odet de Bretagne, comte de Vertus, abandonna ce logis à ferme. Georges
de Vauldrey, marquis de St - Phal , céda la terre par transaction du 29
octobre 1609 au maréchal Charles de Cossé-Brissac. — Elle était annexée
dès avant 1647 au marquisat de Cholet. — Le château brûlé en 1794, appartient
aujourd'hui à M. de Boissard. — Le 27 mai 1832, MM. de Civrac, Morisset
et Cathelineau, poursuivis comme agents de la duchesse de Berry, y furent
cernés par un détachement du 29e de ligne. Leur retraite dans la tour octogone
dont tous les étages communiquent, du grenier au caveau, par des trappes,
déjouait toutes les recherches ; mais en entendant menacer de mort le fermier
Guinhut, Cathelineau se découvrit et fut aussitôt abattu par un coup de
feu. V. ci-dessus p. 560. MM. Morisset et de Civrac, conduits en
prison avec le fermier, furent acquittés huit mois plus tard par le jury
d'Orléans. (Arch. de M. et L. G St-Maurice, Anniv., t. — Réper.
arch., 1868, p. 99. — Alb. Lemarchand, Album Vendéen. — Rev.
d'Anjou, 1861, Il, p. 406. — Gazette des Tribunaux, 2 et 4 février
1833. — Bourdigné, t II. p. 101. — Roger. p. 332.
Bouzillé
Rien puisque la paroisse relevait de la Bourgeonnière (voir ci-dessus)
Combrée
(l'Epinay) voir ma page sur Combrée
Epinay
(l'), Combrée
voir ma page sur Combrée
Epinay-Greffier
(l'), f., cne de la Chapelle du-Genêt
, à 1 800 m. à l'E. du bourg. — Spinetum
1052-1082 (2e Cart. St-Serge, p. 67). — L'Epinay
Griffier 1540 (C 105, f. 308). —
L'E. Greffier 1585 (E 3988). — L'E.
Griffeau 1635 (E.-C.). — Anc. fief et seigneurie
importante relevant de Beaupréau et dont dépendaient le moulin d'Arondeau,
les deux moulins Cheneau sur l'Eyre, les mét. de l'Epinay, de la Didraie,
de la Riffaudière, de la Bretesche, du Pont, du Coin -des-Pierres-Blanches
et en St-Philbert jusqu'au bas de la cour de la cure, prenant par le milieu
de l'étang de la Cour-de-St-Philbert, les métairies de la Gagnerie,
du Noyer et les prés des Basses-Cimbronnières. — En est sieur Antoine
Pelaud 1489, 1509, qui portait d'argent à
l'aigle éployée de sable. Sa fille Madeleine, morte en 1516, avait épousé
Louis de Montbron, qui hérita d'elle. — Hector de Montbron, chevalier, vendit
la terre le 20 octobre 1563 à Charles de Bourbon, dont la veuve Philippe
de Montespédon réunit le temporel d'une chapelle de Sainte-Catherine, fondée
par les seigneurs de l'Epinay en l'église paroissiale, à son nouveau Chapitre
de Beaupréau. Les seigneurs devaient 8 setiers de seigle à distribuer en
pain aux prêtres qui assistaient en l'église à l'office de la fête de Ste-Catherine.
— Hector de Montbron poursuivit en 1585 la nullité de la vente contre les
héritiers de Montespédon et céda tous ses droits le 29 mars à Valérien Symbault,
argentier de l'abbesse de Fontevraud. — La terre, avec sa maison seigneuriale,
appartenait sur la fin du XVIe s. à la famille d'Escoublant et était passée
dans les premières années du XVIIe s. à Claude Hamelin, sieur des Moulins-de-Corzé,
de qui l'acquit en 1630 Jacques Bizot, lieutenant au Grenier à sel de St-Florent,
mari de Julienne Bardin, mort en 1640. Son troisième fils Henri Bizot en
hérite et meurt le 1er décembre 1675. Jacques Gourreau avait acquis le domaine
et y résidait dès avant 1687. Sa famille s'y succède jusqu'à la Révolution.
— I1 ne reste rien du logis seigneurial que de curieuses caves voûtées en
ogive, un puits du XVIe s. et les pierres des constructions employées
à celle de la ferme. Au carrefour voisin une croix d'un seul bloc de granit
(3 m de hauteur) porte, au bas, vers S., la date 1690 et au-dessus les initiales
E B. (Arch. de M.-et-L. C 105, f. 308 ; E 3988.—Note Mss. de M. Spal. —
Arch. de l'Evêché. — Arch. comm. de la Chapelle et de Saint-Philbert.)
Erigné
- voir ma page
sur Erigné
Missonnière
(la), cne de
Dénezé-près-Doué. — Le fief , terre
et seigneurie de la M. 1445 (G 410), relevant d'Aubigné-Briant. — En est
sieur Amauri Legros 1425, Franç. Coasnon 1507, Raoulet Urseau 1559 ; = maison
b. b., commune de St-Germain-des-Prés.
— La Minsonnière
XVIIe-XVIIIe s. (Et.-C.). — Ancien fief et seigneurie dont le logis, rebâti
en 1751 sur d'anciennes substructions, a depuis peu été délaissé à la ferme,
dans une admirable situation, avec jardin entouré de douves modernes. La
chapelle, près la maison, reste inachevée (arch. Bonjour). Auprès, une croix,
visitée aux Rogations, recouvre, dit-on, le corps d'un des anciens seigneurs
— L'étang, qui infestait l'habitation, a été desséché. — En est sieur n.
h. Pierre Lemercier, contrôleur au Grenier à sel d'Ingrandes, Louis de Dieusie
1703, n. h. André Poitras, sénéchal d'Ingrandes, par son mariage, 19 février
1726, avec Marie-Anne Lefèvre, petite-fille de Jacq. 011ivier ; — leur fils
André Poitras, mari de Marie de Boussac, 1750; — aujourd'hui à M. Boussinot;
— donne son nom au ruisseau né sur la commune, qui s'y jette dans le ruisseau
de la Loge ; — 600 m de cours ; = (la Petite-),
f., cne de St-Germain-des -Prés. Nota
: rien sur la famille Pelaud à cet article in C. PORT
Pruinas
(le), Château, cne de St-Germain-des-Prés.
— Anc. fief et seigneurie relevant du château d'Ingrandes et dont est seigneur
n. h. Brient 1415, Jean Pellaud 1477, Ant.
Pellaud 1499, Franç. Cuissard 1546. Acquise
en 1624 de Louis Cuissard par Hervé Guilbaud de la Boulaisière, marchand,
la terre appartenait à la fin du XVIIe s. à n. h. Mathieu Renon de la Féauté,
qui fit reconstruire le manoir vers 1690 avec une petite chapelle, vers
l'angle ouest, bénite le 21 août 1692 sous l'invocation de la Vierge et
de St Charles Borromée. Il y meurt le 21 janvier 1739, âgé de 72 ans et
a pour héritière Madeleine Renou, sa femme, qui épouse le 18 juillet 1741
Jean-Charles de Cumont. Leur fils Jean-Charles-Marie de Cumont y naît le
17 juin 1742 et y résidait en 1790. — Le château fut vendu naît par trois
actes des ter thermidor et 19 messidor an IV et du 7 germinal an VI. Il
a été complètement rebâti depuis par M. Avenant ; (le
Bas-), f., cne de St-Germain-des-P.
Saint-Jean-des-Mauvrets
- voir ma page sur Saint
Jean des Mauvrets
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