Le
7 janvier 1732, devant Bodere notaire à Montreuil-sur-Maine, Charles
Bodard, sabotier à la Tarottaye au Bourg d'Iré, passe contrat
d'apprentissage avec Louis Fauveau garçon majeur, demeurant à Combrée.
Il s'oblige lui montrer et enseigner son métier de sabotier bien et
fidèlement en son honneur et conscience, et autant qu'il lui sera possible,
le nourrir, coucher, reblanchir et traiter humainement, comme tout apprentis
doit être, pendant 6 mois ... Icelui Fauveau promet et demeure tenu
de servir bien et fidèlement ledit Bodard son maître dans ledit métier
de sabotier et de lui obéir en toutes choses licites et honnêtes qu'il
lui commandera concernant ledit métier sans pouvoir s'absenter de sa
maison que pour causes justes et raisonnables de son absence pour causes
de maladie ou autres légitimes. Ledit marché d'apprentissage fait pour
la somme de 40 L. Ni l'un ni l'autre ne signent.
la
Bigeotière : La Bijollière
(Et.-M.). — ancienne terre seigneuriale
érigée en comté au 17e et d’où dépendait la châtellenie du Bourg-d’Iré.
C’était un fort manoir avec fossés, tours, tourelles, ponts-levis, jardin
dans lequel s’élevait la chapelle, dédiée à Sainte Catherine et populairement
dite du Toullon, reconstruite et bénie le 18.6.1523,
basse-cour, nouveau jardin, closerie avec double pavillon et douves au delà
desquelles vers l’orient, une pelouse servait anciennement de jeu de longue
paume, le tout aujourd’hui en ruines et abandonné au fermier. -
En est sieur
en 1386 Guillaume de Monteclerc, en 1442, 1454 Charles de Monteclerc, qui
obtint du roi de fortifier son manoir sur les marches de Bretagne - François
de Villeprouvée 1493, 1540 - Jeanne de La Chastre sa veuve en 1560 - Guyonne
de Villeprouvée 1565 - Claude d’Avaugour dame du Plessis-Clérembault 1580
- Jacqueline de Clérembault 1602-1604 - Pierre de Laval 1613 - Guy-André
de Laval, marquis de Laval-Lezé, colonel d'un régiment d'infanterie, 1704,
1740. Sa mère, Marie-Francoise de Salignac-Fénélon-Montbron, avait épousé
en secondes noces le comte de Fénélon. Elle résidait d'ordinaire à Magnac-Laval,
mais visitait souvent, pendant la minorité de son fils, l'Anjou, où la tradition
prétend qu'elle recul sort cousin, l'archevêque de Cambrai. — Louis-Joseph
de Montmorency-Laval, premier baron chrétien, évêque d'Orléans, vendit le
21 avril 1757 le comté, terre, fief et seigneurie de la B. à haute et puissante
dame Françoise Leclerc, veuve de haut et puissant Pierre Jacques Louis Auguste
Ferron, chevalier, marquis de la Ferronnais, maréchal des camps et armées
du roi, sous la réserve de son droit de réméré pour les fiefs et domaines
de Villeprouvée. — Françoise Ménage, veuve de messire Louis Leroy
de la Potherie, est comtesse de la B. en 1780 par acquêt fait en 1779 de
Paul Ferron de la F. ; — aujourd'hui Mme de La Rochefoucauld, héritière.
— A l'entrée du bourg, vers l'E., en dépendait la chapelle du Buron. V.
ce mot. — La ferme donne son nom à un ruisseau
qui naît près la Romardière, traverse un ancien étang desséché, passe entre
la Gendronnière, la Bigeotière, la Pibouère, la Maboulière et se jette dans
la Rivière-Maineuf ; — 3 700 m de cours.
la
Bizolière : ancien fief et seigneurie dépendant de la terre de la Bigeotière
et relevant de la Touche-Bureau (C.Port)
la
Brossardière : Possède la closerie : Michel Jallot
dans les partages du 14.5.1727 dvt René Pouriaz Nre Royal Segré (AD49-5E32/011)
la
Caquenette : maison au bourg du Bourg d’Iré — Possède la maison : le
16.11.1674 dvt Jacques Caternault Nre Angers Pierre Manceau curé de St Aubin
de Baubigné (79700, proche de Mauléon à 106 km au sud du Bourg d’Iré en
passant par Varades, Beaupréau, Cholet et Mauléon) baille à rente à Jean
Manceau prêtre au Bourg d’Iré, son cousin, un corps de logis appellé caquenette
proche le Bourg d’Iré composée de 2 chambres basses dont y a une avec cheminée,
un four, un grenier au dessus de la petite chambre, couverte d’ardoise,
un jardin y tenant et quelques lopins de terre pour 50 L de rente perpétuelle
(AD49-77J41– Bourg d’Iré 1608-1776 – f°293 f°266 etc)
la
Croix-Blanche maison au bourg du Bourg d’Iré — Possède la maison
: En 1682 René et Renée Manceau enfants de René Manceau et Renée Camus :
maison au bourg proche l’église (AD49-77J41/f°244) - En 1684 Mathurin
Gaigneux mari de Renée Manceau fille de †René, maison au bourg du Bourg
d’Iré appellée la Croix Blanche (AD49-77J41/f°372v et/f°374 aveux du Bourg
d’Iré 1608-1776) - Pourrait être l’hostellerie, car René Manceau père est
hoste au bourg
la
Douve : Acquise par
rachats successifs de droits de successions, comme l’attestent les 2
actes suivants. René Cormier Sr de
Fontenelles a acheté le 2.7.1565 pour lui et pour Marie, Françoise, Jeanne et Anthoinette les
Cormier la moitié d’une tierce partie du lieu maison seigneurial métairie domaine de la Douve pour 600 L
et 12 écus en vin de marché (AD49)
Le 28.7.1576 il transige avec n.h.
Jehan Dubreil Dt à [Huillé]
qui dispose d’une partie de la métairie de la Douve de la
succession de n. François et Anne Aubry frère et sœur, hors ce qui a ci-devant
été vendu audit Cormier par le demandeur et n.h. Jacques Dubreil Sr
de la Hunyère
par Ct du 22.6.1676 et 2.7.1571. Jehan Dubreil vend pour 332 L à René Cormier sa part
du lieu de la Douve
tenu du fief
de la Roche
d’Iré (AD49) - Ancien fief relevant de la Roche
d'Iré. - En est sieur n. h. Claude Cormier, 1637, 1670, de qui hérite Françoise
Cormier, veuve de Jacques Grandet, lieutenant de la Maréchaussée d'Anjou
dès 1672 : - en 1784 à Etiennette Catherine Françoise Gourreau, veuve de
Marie Louis Gourreau de la Blanchardière, qui y meurt le 5 janvier ; - aujourd'hui
au comte Henri d'Armaillé, par sa grand mère née Gourreau de la BL. Il vient
d'y faire reconstruire, auprès de l'ancienne gentilhommière qui porte encore
les armoiries des Gourreau et la date 1694, un élégant château (arch. Bibard),
mi-partie de brique, le corps principal à large toit rectangulaire, d'où
émerge le toit en cône tronqué d'un pavillon central en saillie, précédé
d'un escalier à l'Italienne, entre deux pavillons à toîts pointus. On y conserve
le premier drapeau pris par les Français en Algérie, offert par le 14e de
ligne à son colonel, plus tard général René d'Armaillé, et un sable, portant
les prénoms Charles Ferdinand, du duc de Berry, que le prince avait
échangé par affection avec son compagnon d'armes ; - donne son nom à un
ruisseau né sur la comme et qui s'y jette dans la Verzée.
la
Foucherie : maison au Bourg d’Iré — Possède la maison : le 15.2.1685
Jacques Verdon et Françoise Verdon sa sœur maison appellée la Foucherie
au Bourg du Bourg d’Iré (AD49-77J41/f°372 v)
la
Petite Haie : au Bourg-d’Iré, 2,7 km S, proche la Miltière et la Plinerraie
— Possède la closerie : Michel Jallot dans son inventaire après décès
le 22.3.1718(AD49-5E32/70 dvt Pierre Allard Nre Royal Nyoiseau), et dans
les partages du 14.5.1727 (AD49-5E32/011)
les
Miltières : à 2,2 km S.S.E., proche la Miltière — Possède la closerie
: l’inventaire du 22.3.1718 des titres de †Michel Jallot montre que dernier
a acquis les lieux et closerie des Miltières situées au Bourg-d’Iré (AD49-5E32/070)
le
moulin de Visseule : Gatien Cohon Meunier au moulin
de Visseulle au Bourg-d’Iré x Bourg-d’Iré 8.7.1645 Louise Maurice l'étude
détaillée arrive....
le
Haut Pommeray : Possède la closerie : Françoise Quellier en hérite le
19.5.1732 de ses parents Louis Quellier sieur de la Hubellière chirurgien
et Barbe Godier (AD49-5E32/15)
La
Rivière-Maineuf : donne son nom à un ruisseau qui
naît sur la commune du Tremblay, traverse la commune du Bourg d'Iré et se
jette dans la Verzée ; - a pour aflluent le ruisseau de la Bijollière ;
- 5 600 m de cours.
les
Vieilles Villes : 2,4 km S.E. proche La Miltière — Possède la closerie
: C. Port dit « en est dame Anne Hullin, veuve Errault, 1775 » mais, l’inventaire
du 22.3.1718 des titres de †Michel Jallot montre que ce dernier a acquis
les lieux et closerie des Vieilles Villes situées au Bourg-d’Iré de Mr Hullin
sieur de la Maillardière par acte reçu devant Gandon notaire royal à Baugé
pour 3 000 L à rente foncière annuelle de 150 L (AD49-5E32/070) - En
est dame Anne Hullin, veuve Errault, 1775 ; - donne parfois son nom au ruisseau
de Champiré.
Villemorge
: Il existait un clos de vigne, où le prieur de Saint
Blaise de la Gravoyère possédait 6 hommées de vigne - ff.
- Le lieu et seigneurie de Villemorge, 1539 (C109 f°78) - Ancienne maison
noble avec vergers, garennes, taillis, relevant du fief de la Bigeotière.
- En est sieur P. d'Orvaux 1471, Jean Provost 1539, 1575. Raoul de Juigné
1620 ; - sa soeur ou sa fille, Esther de Juigné, avait le 27 février 1618
abjuré le protestantisme et épouse Pierre Rousseau, écuyer, à qui elle porta
la terre ; François Rousseau, mari de Madeleine de Salles, 1666, 1668 -
Elle passa à la famille qui la possède encore et qui en a pris le nom par
le mariage de Françoise Rousseau avec Jean Brillet sieur de la Villatte,
dès les premières années du XVIIIe s.
Bourg-d'Iré,
canton et arrond. de Segré (8 km), — à 44 km d'Angers. — Ireium 1040-1047
(1er Cart. St-Serge, p. 146). — Ire 1040-1047 (2° Cart., p. 145).
— Senior de Yri 1056-1082 (Ib., p. 107 et 127), 1134-1150 (Ib., p.
240). — Hiri 1082-1092 (Ib. p. 115). — Presbyter de Dire
1104-1120 (Cart. du Ronc, rot. 3, ch. 85). — Yriacus, Ifiriacus
1150 circa (Cart. de la Roë, ch. 118 bis). — Ecclesia de burgo Ireii
1117 (St-Maurice, Rentes, t. I, f.11. - Yre 1214 (1er Cart. St-Serge,
p. 224). — Yreium 1297 (Pr. de Sceaux, ch. or.). — Sur le coteau
de la rive gauche de la Verzée, entre Noyant-la-Gravoyère (2km) et Nyoiseau
(6 km) au N., Combrée (7 km) et le Tremblay (15 km) à l'O., Loiré (8 km)
au S. et Ste-Gemmes-d'A. (7,5 km à l'E.
Les
chemins du Tremblay, de Loiré et de la Roche-d'Iré sur la rive droite, ceux
de Noyant, de Combrée et de Ste-Gemmes sur la rive gauche, aboutissent au
bourg, réunis par un pont de pierre construit en 1828, refait en 1840-1841,
et d'où l'on aperçoit les beaux châteaux modernes, à gauche, du Coudray,
à droite, de la Douve; — à l'entrée du pont s'élève un autel « en souvenir
de la mission donnée aux habitants « en 1846 ». Tout au-devant y abordent
les deux rues du bourg, qui passent, en descendant, l'ancienne, abrupte
et ravinée, devant le portail, la nouvelle, derrière le chevet de l'église.
— De l'autre bord du pont, sur un emplacement planté d'arbres verts dans
l'enclos de M. de Falloux, s'élevait la Chapelle St-Jean, V. ce
mot, centre d'un village disparu. Une inscription sur
cuivre conservée dans la
sacristie paroissiale, atteste que le doyen de Candé, Jean Chapeau, en avait
imposé la fondation en 1623 à son neveu. Elle servit après la Révolution
lors du rétablissement du culte et fut détruite en 1801 pour aider de ses
matériaux à la construction de l'église nouvelle.
Y
passent, outre la Verzée, qui traverse de l'O, à l'E. la commune et forme
en partie limite vers N.-O., les ruiss. de la Rivière-Maineuf et des Vieilles-Villes
; y naît le ruiss. de la Bigeotière.
En
dépendent les villages du Buron (78 hab.), de la Rivière (67 bah.), de Villemorge
(58 hab.), de la Rivière-Tiercé (32 hab.), de la Bigeotière (59 hab.), les
hameaux de la Haie (42 hab.), de la Thibaudaie (33 hab.), de la Morlaie
(39 hab.), de l'Oirie (23 hab.), d'Avessé (42 hab.), de la Petitaie (35
hab.), du Boullay (28 hab.), de Visseulle (23 hab.), les châteaux du Coudray,
de la Douve, de la Bigeotière et 59 fermes ou écarts.
Superficie
: 2 303 hect. dont 23 hect. en bois.
Bureau
de poste et perception de Segré.
Population
: 245 feux en 1720. — 259 feux en 1789. — 1 259 hab. en 1891. — 1 256
hab. en 1831. — 1 182 hab. en 1841. — 1 285 hab. en 1851. — 1 315
hab. en 1861. — 1 428 hab. en 1866. —1 349 hab. en 1872 dont 545
au bourg (100 maisons, 154 ménages).
Elève
de bestiaux et agriculture modèle transformée par l'exemple et l'influence
des grands propriétaires du pays ; — cidre en abondance.
Ecolede garçons construite en 1839 et dirigée par un frère de Lamennais.—
Ecole de filles construite en 1858 par la commune, agrandie en 1863
aux frais du maire, avec asile construit en 1866 aux frais du curé, hospice
de vieillards construit en 1851 aux frais de M. de Falloux et pharmacie
gratuite pour les indigents.
L'Eglise,
dédiée à St Symphorien (30 septembre 1807), est un des édifices les plus
déplaisants du pays, sans goût ni style (21 m sur 7), de couleur grisâtre,
à baies carrées et Oeils de bœuf, le tout moderne, sauf la flèche unique
en moellons irréguliers du clocher, restaurée en 1845, à la suite d'un coup
d'orage. Elle avait été complétement incendiée par les chouans dans la nuit
du 29 an 30 thermidor an II — Sur le fond de l'abside, un vitrail où est
figuré le Christ ; dans la première travée de la nef, à droite, autel de
St-Louis avec statue et vitrail de couleurs dures et heurtées, représentant
St Louis sous le chêne de Vincennes ; à gauche, autel de la Vierge,
avec vitrail de la Proclamation par Pie IX du Dogme de l'Immaculée-Concepcion;
au bas, l'écu de Mme de La Rochefoucault, donatrice, burelé d'argent
et d'azur à trois cheurons de gueules brochant sur le tout ; dans le
choeur, statues de St Symphorien et de St Sébastien (XVIIIe s.) et deux
anges en adoration.
Le
Cimetière a été transféré vers 1830.
Aucune
trace celtique ni gallo-romaine n'a été signalée sur le territoire de la
commune.
L'église
figure parmi celles que l'évêque Geofroy la Mouche dit avoir rachetées à
grands frais des seigneurs laïcs et dont il donna en 1177 la collation à
son évêché. — Le curé l'était en même temps de Noyant, et les deux églises
réunies formaient le fonds et l'annexe du doyenné de Candé, titre afférent
à la paroisse du Bourgd'iré, où il résidait.
Curés
: Jean Chapeau, † le 22 octobre 1623. — René Jousseau,
neveu et résignataire du précédent, 1621-1626. — Jean Jousseau, 1630,
dit ancien curé en mai 1644. — René Jousseau, le jeune, son neveu
sans doute, le remplace immédiatement en 1644 et meurt de la contagion le
24 janvier 1650. — N. Pinson, curé de Carbay, prend possession de
la cure et du doyenné le 10 février suivant et est tué en novembre « d'un
levier de pressoir qui desbanda et lui donna par l'estomac ». — Rattier,
prêtre de la Trinité d'Angers, 1651. — L. Louis, 1652, t le 7 octobre
1666. — N. h. René Pelletier, 1667, 1681. — Ant. Lejeune,
septembre 1682, juillet 1689. — Jacq. Guinoiseaude la Sauvagerie,
docteur en théologie, décembre 1689, t le 18 septembre 1694, âgé de 36 ans.
— Delaunay de la Balluère, 1701, se démet en mai 1710. — Ch.-Julien
Meschine de la Maison-Neuve, juillet 1710, † le 10 mai 1713,
âgé de 31 ans. — Jos.- Louis Boisard, 1713, † le 7 octobre 1747,
âgé de 61 ans. Le 26 août 1642 l'évêque fit sa visite et y confirma 5 344
fidèles. — René Poillièvre, décembre 1747. — Jallet de laVéroulière, septembre 1755, mars 1756. — Pierre Marchand,
juin 1756, † le 26 juin 1776, âgé de 42 ans. — P. Raimbault,
9 septembre 1776, 2 mai 1791 — P. Richard, 2 juin 1794, jusqu'à la remise
de l'état-civil à la mairie (28 octobre 1792). Le vicaire Bureau avait été
déporté dès le mois précédent en Espagne ; mais la République n'y fonctionna
guère. Un autre vicaire, C. Parizot, y exerçait officiellement son minishee
dûs 1794. ll marie et inhume « les royalistes ». — « Des soldats royalistes
» servent de témoins.
La
terre, fief et seigneurie, comprenait au XVIe s., outre le domaine, deux
métairies, deux fiefs et une dîmerie inféodée, la haute justice et les droits
de sceaux et contrats relevant de la baronnie de Candé.— Le tout appartenait
aux seigneurs de la Bigeotiùre et y fut annexé au XVIIe s. sous le titre
de châtellenie, quand fut érigé le comté.
La
paroisse dépendait du Doyenné de Candé, de l'Election et des Aides d'Angers,
du Grenier à sel de Pouancé, du District de Segré. — Ce n'était jusqu'au
XVe s. qu'étangs et landes, couvert surtout vers le S.-E. d'une forêt dite
de Verdu dont les dernières traces et le nom même n'ont disparu
qu'a la fin du XVIIe s. A cette époque encore le peu de terres cultivées
ne rapportaient que seigle et avoine ; le reste, à l'abandon. Tout
le pays, accablé de pauvres et d'ailleurs ruiné par la chasse ou par la
gabelle, devint un des centres principaux de la chouannerie en 1794.
Maires
: Poillièvre, démissionnaire le 5 ventôse an X. — Poitevin,
13 florea! an N. — Frederic-Guill. Falloux duCoudray, 2 janvier
1808, démissionnaire le 1er janvier 1826. — Ambroise La Forest d'Armaillé,
23 janvier 1826. — Jacq. Poitevin, 18 août 1830, démissionnaire en
1845. — Daniel-Auguste Jamin, 5 juin 1845 - 14 octobre 1849. — De
nouveau Poitevin, 1830-1857. — Jamin, nommé le 28 août, installé
le 11 octobre 1857.
Arch.
de M.-et-L. G 1116, f. 75 ; C 118, 194, 199, 202 G St-Maurice, Anniv.,
t. I. — Arch. comm. Et.-C. — Mss. Valuche, f.67 — Pour les localités,
à leur article, notamment la Mabouliére, la Douve,Villemorge,
les Vieille-Villes, le Buron, la Bigeotière, la Daudaie,
la Rivière-Maineuf, la Masure, le Coudray, etc.